Biosourcé, biodégradable, compostable: on fait le ménage

Dans ses propositions la Commission veut aussi mettre au clair (dans un « cadre » qui guidera de futures propositions) les allégations entourant les bioplastiques, les affirmations de biodégradabilité et les plastiques prétendument « compostables ». Ces plastiques d’un nouveau genre progressent rapidement, même s’ils ne représentent encore qu’1 % des quantités mises sur le marché. Les allégations des producteurs sont parfois de nature à induire de la confusion dans les esprits et les produits ne sont pas toujours aussi verts qu’affirmés. Pour les plastiques biosourcés, la biomasse utilisée devra à l’avenir provenir de sources durables, sans nuire à l’environnement, et principalement de déchets organiques et de sous-produits. On ne pourra plus utiliser les termes « bioplastiques » et « biosourcés », mais la part exacte de matières naturelles devra être précisée. Les emballages en plastique biodégradables, souvent accusés de venir grossir les déchets sauvages, devront mentionner la durée, les conditions et le milieu de leur dégradation.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire