Procès des attentats de Bruxelles: «Les victimes, affaiblies, souffrent d’une perte de confiance»
Un collectif de 14 avocats défendront les intérêts de 296 victimes des attentats de Bruxelles. Et réclame la constitution d’un fonds de soutien alimenté par l’Etat.

Les traits étaient quelque peu tirés, ce jeudi matin à l’hôtel bruxellois où Life4Brussels présentait le collectif d’avocats – 12 en pénal et trois en civil, dont une faisant les deux – qui défendront durant le procès des attentats de Bruxelles les intérêts des 296 personnes prises en charge par cette association de victimes et qui se sont constituées parties civiles. Me Maryse Alié était présente, la veille, à l’occasion de la constitution du jury qui s’est clôturée passé minuit. Elle a fait le topo à ses confrères, ils ont débriefé, et c’est là le principe du collectif : « nous mutualisons nos efforts et nos prestations, explique Me Olivia Venet, présidente de la Ligue des droits humains, qui fait partie des avocats mobilisés. Nous nous relayerons aux audiences, et nous nous sommes répartis les tâches pour analyser l’épais dossier répressif (NDLR : plus de 140 cartons).

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
"Un fonds de soutien alimenté par l'État" : combien a déjà coûté ce procès (la cage des accusés, par exemple [vs. l'inconfort permanent des victimes]), combien va-t-il encore coûter ? Et si on transférait ces montants dans ledit fonds de soutien ?...