SNCB: à l’Etat de se montrer cette fois à la hauteur de son devoir d’actionnaire
Comment expliquer un tel abandon du chemin de fer ? L’actionnaire, l’Etat belge, trop souvent mû par les « équilibres » communautaires, partisans et politiques, n’a guère été à la hauteur, reportant souvent à plus tard la validation de grandes orientations. Le manque de gouvernance aussi a eu un impact néfaste dans une grande entreprise publique gangrenée par les conflits.


Trois jours de grève sont derrière nous, les trains belges vont reprendre leur service. Plus de personnel, plus de matériel neuf, plus de moyens : c’est ce qui a été revendiqué durant cette mise à l’arrêt. Et pour une fois, la réponse se trouve déjà sur la table du ministre de la mobilité Georges Gilkinet (Ecolo), avant d’être sur celle du gouvernement. Elle tient dans une « simple » signature : celle à apposer au bas du contrat de service public élaboré depuis des mois par la direction de la SNCB, adapté aux moyens concédés par le budget.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Je parie qu'"ils" ne seront pas à la hauteur...
Exemple typique d'un publi-reportage encensant un minîstre Écolo qui au même moment met en danger l'aéroport de Zaventem et ses nombreux emplois . Notre grand roi Léopold II disait déjà petit pays, petits esprits
Je ne suis pas certain que le minîstre Ecolo va être à la hauteur : va-t-il signer le contrat de gestion à dix ans proposé par la CEO?