Terrorisme: plus de 600 djihadistes sont suivis par l’Ocam en Belgique
La Belgique est au niveau 2 de menace sur une échelle de 4 depuis janvier 2018.

Sept cent deux individus font actuellement l’objet d’un suivi prioritaire dans le cadre de la Stratégie contre l’extrémisme et le terrorisme, parmi lesquels 624 djihadistes, 64 extrémistes de droite et 14 de gauche, indique vendredi l’Ocam dans un communiqué.
« La menace est devenue beaucoup plus diffuse ces dernières années », souligne Gert Vercauteren, directeur ad interim de l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace
L’année dernière, 218 signalements en lien avec le terrorisme ou l’extrémisme ont été dénombrés en Belgique. « Un tiers ressortait d’une idéologie djihadiste et un peu plus d’un dixième de l’extrémisme de droite. Plusieurs menaces provenaient de l’étranger, certains régimes ciblant de prétendus opposants en Belgique. La menace liée à l’extrémisme de gauche est restée limitée. »
Le niveau est de 2, sur une échelle de 4, depuis janvier 2018. La menace émane depuis lors principalement d’acteurs isolés, soit des auteurs qui agissent seuls, et qui se font manipuler par l’idéologie djihadiste sans jamais avoir eux-mêmes mis les pieds en Syrie ou en Irak, précise l’Ocam.
« Rien ne nous invite à nous reposer sur nos lauriers », assure M. Vercauteren en évoquant la récente attaque de Schaerbeek fatale à un policier. Un auteur souhaitant passer seul à l’action violente est plus difficilement repérable, souligne le patron de l’Organe. « Outre l’idéologie, d’autres facteurs peuvent également entrer en ligne de compte, comme des griefs personnels, certains événements symboliques ou encore des problèmes psychiques. »
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
Pourquoi suivis au lieu d'être neutralisés ???
On préfère une masse de victimes avant de les neutraliser pour le mot "démocratie" qu'ils bafouent !
@Liliane - Et même quand ils font....
Parce que dans un pays démocratique, on ne sanctionne pas les gens pour ce qu'ils pensent, mais pour ce qu'ils font.