La Georgie, le point zéro des futures joutes électorales américaines
Deux candidats noirs s’affrontent pour un siège de sénateur dans cet Etat du sud jadis ségrégationniste. La médiocrité de l’outsider républicain, Herschel Walker, inquiète les élites conservatrices, soucieuses de s’émanciper de la tutelle MAGA pro-Trump et inquiètes de perdre une nouvelle élection face aux démocrates.


La Georgie sait se faire désirer : comme en 2020, c’est dans cet Etat du sud que se joue un ultime duel électoral pour les élections parlementaires de mi-mandat (midterms), entre démocrates des villes et républicains des champs pro-Trump. A l’orée de ce mardi dans les urnes, tous les regards convergent vers le Peach State, par la magie d’une loi rétrograde stipulant que si aucun candidat n’atteint et franchit la barre des 50 %, un second tour devra être organisé. En 1964, lorsque cette loi curieuse fut votée, il s’agissait d’étouffer le vote noir, redouté par les élites blanches ségrégationnistes. Ironie du sort, presque six décennies plus tard, deux candidats noirs s’affrontent pour un siège convoité de sénateur, alors que les tensions raciales n’ont pas faibli, loin de là, depuis l’ère des droits civiques.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
et pour les américains, tout ce qui n'est pas conservateur est socialiste donc communiste. On peut continuer dans les clichés si vous voulez