Poutine promet de continuer à détruire les infrastructures énergétiques ukrainiennes
Depuis l’attaque du pont de Crimée en octobre, la Russie a multiplié les salves de missiles sur les infrastructures énergétiques civiles, privant des millions d’Ukrainiens de courant, voire d’eau et de chauffage au moment où l’hiver s’installe avec des températures négatives.

Le président russe Vladimir Poutine a assuré jeudi que son pays allait poursuivre ses frappes contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes, dont les précédentes salves ont provoqué des coupures d’électricité et d’eau massives en pleines températures hivernales.
« Oui, nous le faisons, mais qui a commencé ? », a lancé M. Poutine en marge d’une cérémonie de remise de médailles au Kremlin, présentant ces bombardements comme une réplique à l’explosion ayant endommagé le pont de Crimée construit par la Russie et à d’autres attaques imputées à Kiev.
Il a aussi reproché à Kiev d’avoir « fait sauter les lignes électriques de la centrale nucléaire de Koursk », une région russe frontalière de l’Ukraine, et de « ne pas approvisionner en eau » le bastion séparatiste prorusse de Donetsk dans l’Est du pays. « Ne pas approvisionner en eau une ville d’un million d’habitants est un acte de génocide », a-t-il poursuivi, accusant au passage les Occidentaux de fermer les yeux sur ces actions des responsables ukrainiens.
« De notre côté, dès que nous nous mettons à faire quelque chose en réponse, le bruit, la clameur, le crépitement se répandent dans tout l’univers », a ironisé M. Poutine. « Cela ne nous gênera pas pour remplir nos missions de combat », a-t-il ajouté.
Depuis l’attaque du pont de Crimée en octobre, la Russie a multiplié les salves de missiles sur les infrastructures énergétiques civiles, privant des millions d’Ukrainiens de courant, voire d’eau et de chauffage au moment où l’hiver s’installe avec des températures négatives. Selon l’opérateur ukrainien Ukrenergo, le système électrique était encore victime jeudi d’un « déficit significatif » après les dernières frappes russes lundi.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir7 Commentaires
@ M. MAESEN Jean-Luc . J'ignore si votre 'pseudo' a été abusé mais, après votre commentaire, je n'ai rien à corriger. Une seule chose à ajouter : du côté ukrainien, on rencontre le même entêtement à vouloir mettre un coup de bottes au c.. des russes ; ce qui ne facilite pas la recherche de concessions ..
Non M. Dehove, ici point d'usurpation d'identité (pour combien de temps bien sûr ?), mais au lieu de <pseudo>, vous devriez plutôt parler ici d'<identifiant>, qui devrait "identifier" de manière unique et honnête la personne qui s'exprime. Ce n'est pas toujours le cas ici malheureusement... De même dans votre cas, je me suis posé plusieurs fois la question d'une usurpation éventuelle, car vos commentaires sur les statistiques du Covid semblent souvent être écrits par une "autre personne" (de très rares erreurs de syntaxe notamment, alors que sur le sujet qui nous occupe, les "dérapages orthographiques" et "ratures involontaires" sont légion). Par contre, pour revenir au sujet qui nous occupe, je ne vous suis pas du tout (à nouveau) sur la <mise sur le même pied> (et/ou le renvoi dos à dos) des belligérants russes (agresseurs patentés) et ukrainiens (agressés de façon inadmissible). Et quelles concessions attendre donc du <tsar/président dictateur> poutine, pour le nommer ? Aucune.
« Oui, nous le faisons, mais qui a commencé ? »------------ Toute honte bue....
Pauvre Kalimero. Et tous ces snuls de généraux qui suivent sans broncher...
<Kalimero>, M. Moriaux. Serait-ce la version "slave" ou "Z-adesque" de notre <Calimero> latin ? :-)