Maxime Prévot pour «une plateforme politique la plus large possible» au centre
Interrogé par « Sudinfo » sur le rapprochement potentiel entre Les Engagés, Défi et Jean-Luc Crucke, le président centriste admet : « Je pense que c’est un projet qui pourrait faire sens. »


Ce n’est pas la première fois que Maxime Prévot laisse entendre qu’il serait favorable à un rapprochement au centre de l’échiquier politique, entre ses troupes, celles de Défi et ceux qui partagent leurs idées. Mais dans Sudinfo ce samedi, le président des Engagés le formule de manière plus explicite. Et ce, quelques semaines après les révélations selon lesquelles Les Engagés, Défi et le libéral Jean-Luc Crucke, voire d’autres bleus, discutent discrètement d’un tel rapprochement, voire de la création d’un mouvement, centriste, libéral social et écologique.
A la question de notre confrère « Ce regroupement envisagé entre Les Engagés, Jean-Luc Crucke, Défi, etc., ça ne brouille pas un peu votre message auprès de vos électeurs ? », Maxime Prévot répond en effet : « Je crois que ce besoin d’un projet alternatif, d’une société qui remet réellement les compteurs à zéro et qui se régénère dans ses liens humains [il parle du projet des Engagés, NDLR] doit être porté par une plateforme politique la plus large possible. Nous sommes une locomotive pour ça, dans un paysage politique qui est très fractionné, au point qu’il soit nécessaire de rassembler sept partis pour arriver à faire un gouvernement. Il est donc essentiel de s’interroger sur ce qu’on poursuit comme objectif : fait-on de la politique juste pour son dossard et flatter son nombril ? Ou en fait-on pour réussir des transformations sociétales ? Ce qui nécessite de rester les yeux et les bras ouverts à l’égard de celles et ceux qui pourraient avoir le même objectif. »
« Faire sens »
« Une plateforme politique la plus large possible » : le président centriste semble donc pousser à la création de ce nouveau rassemblement politique au départ de plusieurs cercles. Notre confrère insiste dès lors : « C’est une réponse claire : ce projet, vous y croyez et vous êtes prêts à vous y investir ? » Et Maxime Prévot admet : « Je pense que c’est un projet qui pourrait faire sens, qu’il serait probablement utile de clarifier le paysage politique à terme. Mais mon énergie reste aussi, en premier ressort, à d’abord développer la vision nouvelle que nous avons présentée dans notre manifeste pour une société régénérée. »
En juin 2021, il reconnaissait déjà dans Le Soir, « ne pas avoir fait le deuil d’un renforcement des convergences » avec Défi. Depuis lors, il a coutume d’utiliser l’expression « faire sens » quand on évoque ce rapprochement de forces politiques. A noter que l’on apprenait cette semaine, qu’en Flandre, des personnalités flamandes réfléchissent aussi à la création d’une nouvelle force politique au centre.
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
Le centrisme n'a jamais été une philosophie et en voulant jouer les plus verts ses électeurs de gauches se sont perdus chez Ecolo "l'original" ... il sont en train de retenir leur souffle au MOC ...
Pourquoi garder un parti qui n'a pas de tête , qui change de nom pour se trouver une identité qui n'existe plus ! La cocotte avec les mêmes légumes donne toujours la soupe à la grimace peu importe le nom ! Pourtant l'électorat wallon est facile , il gobe tout mais pas cette soupe là! De manière générale pour réduire les frais supprimons les partis qui ne servent à rien: Défi , Engagés les premiers.
Malgré des socialos en très mauvaise posture suite aux nouvelles révélations concernant les dépenses somptuaires du parlement wallon, les "enragés” et leurs copains sont toujours aussi inaudibles et insignifiants dans les sondages ...C’est sans aucun doute le PTB qui tire les marrons du feu !
Les socialos seront toujours sauvés comme refuge des planqués, des pensionnés de plus en plus nombreux, ... et d'un atavisme populaire à peine écorné par le PTB. Ils ont aussi le support inconditionnel d'une large garde de la RTBF (celle qui n'est pas écolo) et d'un Cloud intello-gauchiste dans les milieux intellectuels. Il est quand même étonnant qu'un politologue vedette Pascal Delwit fasse la promotion de la solution nucléaire choisie par son collègue Paul Magnette président du PS. Un vrai politologue devenu énergéticien pour soutenir le PS ....
Tous les espoirs avec Écolo sont déçus par le virage à gauche de ce parti. Il lui reste Defi …. Pour cela, il abandonne les valeurs de son électorat, pour proclamer sa laïcité et plaire … vous avez dit particratie ! … Reste quelques vieux écolos mal à l’aise chez les verts pour rééquilibrer un centre où il veut faire entrer un vrai libéral très vert et très mécréant …