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Aéroport de Zaventem: passagers, otages des temps troublés…

Pour la deuxième fois cette année, l’aéroport national réduit les vols pour des raisons qui n’ont rien à voir avec son activité. Stratégie ou fragilité ?

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Journaliste au service Economie Temps de lecture: 3 min

Le lundi 20 juin 2022, il s’agissait d’une grève nationale qui allait priver l’aéroport national d’une partie de son personnel (surtout la sécurité). Après avoir appelé la clientèle à reporter ses vols et les compagnies aériennes à les diminuer au maximum, Brussels Airport avait finalement décidé, la veille, d’annuler tous les départs plutôt que d’exposer les passagers à des files (on redoutait jusqu’à 8 heures d’attente pour passer les contrôles de sécurité). Ce 16 décembre, il s’agit « simplement » d’une manifestation nationale, comme il y en a déjà eu. L’aéroport de Bruxelles a néanmoins demandé aux compagnies aériennes qui fréquentent son tarmac de diminuer leur activité de 70 %. Appel partiellement entendu : au moins 50 % des vols ont déjà été supprimés. « Nous sommes toujours en discussion avec les partenaires pour des annulations supplémentaires afin d’éviter le chaos pour les passagers ce jour-là.

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