Dans LéNA cette semaine: on a testé pour vous une semaine sans gaz

Lundi matin, c’est en jogging et en sweat à capuche que je me réveille. Mon nez et mes oreilles sont glacés. Je jette un œil au thermomètre : 15 degrés ! Je ne pensais pas qu’un appartement pouvait se refroidir à ce point en sept heures et demie. Il était minuit quand j’ai désactivé mon système de chauffage pour tester la vie sans gaz pendant une semaine. J’ai envie de savoir à quel point il peut être difficile de devoir s’en passer alors que les températures extérieures sont négatives.

L’Agence internationale de l’énergie a récemment mis en garde contre une pénurie de gaz en Europe pour l’hiver 2023-2024. Quelles températures devraient supporter les habitants ? Serait-il même possible d’économiser du gaz de cette manière ? A quel point est-ce difficile de vivre sans chauffage, sans cuisinière et sans eau chaude ? Ce n’est qu’au fil des jours que je réalise l’ampleur de la tâche. Et 15 degrés, ce n’est que le début, croyez-moi : 14,2 degrés, puis 13,5 et, enfin, 12,7.

Je vous le confesse : une semaine sans gaz, avec des températures négatives dehors, c’est pire que ce que je pensais.

Le jeudi, je me rends à mon entraînement de natation. Rien que le trajet aller est déjà un pur délice. Dans le train, le chauffage turbine à l’arrière de mes mollets et la chaleur envahit tout mon corps. J’éprouve une sensation que j’ai éprouvée plusieurs fois cette semaine : j’ai l’impression de me dégeler littéralement lorsque je me trouve dans des endroits normaux. L’eau de la piscine, chauffée à 26 degrés, me semble plus chaude ce jour-là. Et les deux minutes de douche après l’entraînement sont un pur bonheur.

Retrouvez chaque samedi le supplément « LéNA » dans votre journal « Le Soir », ou dès maintenant en version numérique. Pas encore abonné(e) ? Découvrez notre offre sur mesure.

Les articles :

À lire aussi Une semaine sans gaz, avec des températures négatives dehors: «C’était pire que ce que je pensais»

À lire aussi Le prix de l’huile d’olive atteint des niveaux records et décourage de nombreux consommateurs

À lire aussi L’écrivaine et réalisatrice Xiaolu Guo: «En Chine, si tu veux faire entendre ta voix, tu n’as pas intérêt à devenir un martyr»

À lire aussi Comment les «vieilles cartes» peuvent nous aider à comprendre le monde

À lire aussi Guerre en Ukraine: le fantôme de Catherine II hante la mémoire d’Odessa

À lire aussi En Suisse, si on ne fait rien, «les gens ne trouveront rapidement plus rien de mignon aux ratons laveurs»

À lire aussi Les 180 minutes qui ont fait trembler le Pérou