Jeux de hasard: le portrait-robot des accros
Plutôt jeunes et masculins, trop longtemps en détresse, vulnérables aux rechutes… pour la première fois, une enquête décrit le profil et les comportements des joueurs problématiques exclus volontairement de paris sportifs et de casino.


Roulette, machine à sous, paris sur les matchs de foot comme ceux de la Coupe du monde au Qatar… des centaines de milliers de Belges se sont déjà adonnés à des jeux de hasard organisés par des opérateurs privés dans des salles dédiées ou en ligne sans que cela ne leur pose le moindre problème. Toutefois, près de 180.000 Belges sont actuellement exclus de cet univers ludique procurant des frissons. Parce qu’ils sont en règlement collectif de dettes (41 % des exclus), leur fermant automatiquement les portes des casinos et autres lieux de jeux. Parce qu’ils exercent une profession incompatible avec les mises d’argent comme policier, magistrat, huissier de justice ou notaire (32 %). Ou parce qu’ils ont décidé de s’exclure eux-mêmes (23 %) de jeux dans le but de préserver leurs finances, leur psychisme mais aussi leur vie familiale, sociale et professionnelle.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Il faut alors supprimer le marché boursier. Plein d'amateurs n'y font que spéculer, c'est-à-dire miser leur argent sur des éventualités aléatoires. Ils y perdent leur argent au profit des institutionnels, comme les gamblers au profit des casinos.
Jouer au Lotto me semble beaucoup moins dangereux. Vous devez attendre le tirage. Jouer en ligne vous donne une réponse immédiate: vous avez PERDU ou gagné.