Coupe du monde: Scaloni, l’autre Lionel de l’Argentine
Lionel Scaloni aurait très bien pu être ailleurs qu’à Doha ce dimanche. Et à mesurer le travail qu’il a accompli, l’Argentine aurait également pu être partout sauf encore au Qatar.

Lionel Scaloni est presque arrivé par hasard sur le banc de la « Selección. » Au lendemain de la traumatisante, névrotique campagne russe de 2018, un tableau psychologique bien en phase avec Jorge Sampaoli, le coach de ce fiasco.
C’est dans ce contexte que Scaloni avait été désigné, en août de cette même année, avec un statut d’intérimaire, le temps de trouver le profil idéal pour relancer l’Argentine, et, surtout, éviter à celle-ci de passer définitivement à côté de l’apport potentiel d’un joueur d’exception en la personne de Messi. Du staff technique de Sampaoli, Scaloni fut le seul à survivre à l’épuration technique dictée par cette Bérézina. Une grâce accordée par nécessité car il fallait un guide pour un tournoi imminent des U20 argentins à Majorque. Néanmoins, les supporters entrevoyaient dans cette hâtive désignation l’égarement de la fédération locale (Afa) et la perspective d’une longue traversée du désert. Le Qatar n’était qu’un mirage alors.
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