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Corruption: le domicile de Panzeri était sur écoute

L’enquête sur l’affaire de corruption qui a fait trembler le Parlement européen et ses ramifications et loin d’avoir livré tous ses secrets.

Temps de lecture: 1 min

Selon nos confrères de La Repubblica, les autorités belges ont, le 10 octobre, intercepté une conversation entre le patron des syndicats européens, Luca Visentini, et l’ancien eurodéputé européen Antonio Panzeri. Celui-ci, en son domicile, aurait remis trois enveloppes remplies d’argent liquide à son visiteur. « Il s’agissait d’environ cinquante mille euros », aurait, selon La Repubblica, déclaré M. Visentini au juge Michel Claise, qui l’a d’abord placé en garde à vue, inculpé puis relâché sous conditions.

Selon son bénéficiaire, cet argent aurait été un don pour rembourser une partie de ses frais de campagne en vue de l’élection – qu’il a remportée – du nouveau secrétaire général de la Confédération syndicale internationale, qui a eu lieu en novembre. Cet argent, aurait donc assuré M. Visentini, ne serait pas lié à un pacte de corruption. Des transferts d’argent – 140.000 euros – auraient aussi été constatés de comptes belges de M. Visentini vers des comptes italiens mais il pourrait s’agir, écrivent nos confrères, de mouvements bancaires « normaux », destinés à apurer certains prêts.

 

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