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Nucléaire: Engie s’énerve, De Croo reste zen et veut un accord pour le Nouvel An

Le Premier ministre maintient : il veut un accord avec Engie pour le 31 décembre sur la prolongation de deux réacteurs. C’est une condition pour la sécurité d’approvisionnement du pays en électricité. Aussi une condition pour la survie de la Vivaldi.

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Journaliste au service Politique Temps de lecture: 4 min

Pour bien terminer l’année, Alexander De Croo se met la pression et, à contresens des modes d’emploi en politique qui souvent le déconseillent, il s’enferme dans un calendrier : 21 juillet-31 décembre. Osé. Une erreur à ne pas commettre en règle générale, sauf quand il y va d’un enjeu stratégique pour la Belgique, en l’occurrence la sécurité d’approvisionnement en électricité et, plus accessoirement, de la continuation de la majorité Vivaldi, par ailleurs pas mal secouée : on pense au vote du budget au Parlement fédéral en ce moment – notamment à la polémique sur les droits d’auteur –, aussi au dossier des pensions, à la migration et l’asile, tous compliqués.

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19 Commentaires

  • Posté par Marc HOREMANS, mercredi 21 décembre 2022, 17:17

    Fallait pas prendre les écolos dans le gouvernement. ce parti n'est que source de problèmes, et pas uniquement en Belgique !

  • Posté par eric biltiau, mercredi 21 décembre 2022, 21:57

    Quel avenir.....?, alors que le nucléaire est indispensable pendant encore au moins 20 ans.

  • Posté par LAURENT Christian, mercredi 21 décembre 2022, 21:11

    Ces partis ne sont pas source de problèmes, mais de solutions réellement d'avenir, notamment pour sortir du nucléaire. Par contre, le tout à l'électrique est prématuré, notamment suite au sabotage de la loi de 2003 par les "vieux partis" traditionnels.

  • Posté par Masure Luc, mercredi 21 décembre 2022, 1:18

    Et si la source première du mal était allemande. L'article récent de LSDJ sur EDF m'a en tout cas interpellé. J'en cite un extrait significatif: ""Il y a surtout le torpillage du nucléaire français par l'Union européenne et sa vraie patronne, l'Allemagne, soumises aux diktats des Verts. À ce sujet, Henri Proglio a révélé cette conversation entre lui et la chancelière allemande Angela Merkel : "Elle m'a dit qu'elle croyait totalement au nucléaire. Mais elle devait bâtir un accord de coalition avec les Verts conservateurs". "Le pouvoir politique allemand était très conscient que la France avait un avantage particulier avec les prix de l'électricité bas", a ajouté Pierre Gadonneix, en dénonçant une "collusion bruxelloise et allemande" pour empêcher EDF de s'imposer sur le marché afin de protéger l'industrie allemande. "Comment voulez-vous que ce pays qui a fondé sa richesse, son efficacité, sa crédibilité, sur son industrie accepte que la France dispose d'un outil compétitif aussi puissant qu'EDF à sa porte ?" s'est exclamé Henri Proglio. Pour lui, "toute [la réglementation] européenne est une réglementation allemande" : si "le prix de marché a été indexé sur le gaz [c'est] parce que les Allemands utilisent le gaz" "

  • Posté par LAURENT Christian, mercredi 21 décembre 2022, 21:14

    Tous les Etats membres participent aux décisions, au sein des Conseils des Ministres européens. Mais il est vrai que l'Allemagne a un poids particulier.

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