Engie, l’Etat belge, la carotte et le bâton: le vaudeville joue les prolongations
C’est un véritable vaudeville qui se joue entre Engie et la Vivaldi. Petit aperçu.


La pièce « Engie et la Vivaldi » se joue toujours à Bruxelles et offre à ses spectateurs lassés un véritable vaudeville. Quand le gouvernement belge entre par la porte, Engie sort par la fenêtre, quand le gouvernement claque la porte, c’est Engie qui passe par la fenêtre. Et quand les deux protagonistes sont dans les loges, c’est une illusionniste (Marie-Christine Marghem) qui vient animer la galerie.
Acte 1. Engie propose au gouvernement belge de prolonger ses centrales. Refus catégorique de l’Etat. Le temps passe. Les deux premiers rôles décident de jouer à l’unisson : « Nous ne voulons plus de vos centrales », clame le gouvernement, « ça tombe bien, nous non plus », réplique le groupe français. Embrassons-nous, Folleville.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
Je trouve plutôt idoine que Mme Delvaux file une métaphore comique pour donner une idée de la désinvolture crasse et l'ambiguïté constante avec laquelle ce dossier a été et continue à être traité depuis des années. Cela nous distrait un peu de l'écœurement devant ces sempiternelles combines de retardement qui, chacune, majorent l'addition et la part que nous finirons par payer, tout en réduisant notre marge de manœuvre. Quant à la guerre que VladP a entamée contre l'Europe (circonstance aggravante évidemment), on peut parier à coup sur que, même sans elle, on n'aurait toujours pas plus de solution aujourd'hui ! C'est du fric que veut Engie, et le moins possible de responsabilités à court, moyen et long terme.
Cet article ne tient absolument pas compte des circonstances (guerre …), c’est un vrai torchon.
Cet article ne tient absolument pas compte des circonstances (guerre …), c’est un vrai torchon.
Mme Delvaux, ce n’est pas un vaudeville , c’est une tragédie pour notre pays et sa population, qui vont durant des années payer le prix de l’arrêt de centrales nucléaires - amorties et qui n’émettent pas de CO2 , et de la construction de centrales au gaz - émettrices de CO2. Il faudra bien compenser en effet ces émissions par des restrictions supplémentaires à faire supporter par la population.
Entre Acte1 et Acte2 il y a une guerre. En période de guerre il faut arrêter de jouer la comédie et prendre les décisions qu'impose une situation qui ne cesse d'être complètement bouleversé. Ici on mesure la capacité de tout un chacun de pouvoir s'adapter aux nouvelles réalités.