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Malgré le mal-être du personnel, Michel Draguet toujours en lice pour un quatrième mandat

« Un mandat est une chose logique », a-t-il déclaré. « En vertu de la procédure, vous recevez une évaluation du président de Belspo (SPP Politique scientifique) six mois avant la fin de votre mandat. Il n’y a aucune raison de changer cela. »

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Michel Draguet, directeur général des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique (MrBAB), a annoncé mercredi, lors d’une conférence de presse au musée, qu’il briguait un quatrième mandat. Il est sous le feu des critiques depuis vendredi, après que des membres du personnel mécontents ont publié une lettre ouverte.

« Un mandat est une chose logique », a-t-il déclaré. « En vertu de la procédure, vous recevez une évaluation du président de Belspo (SPP Politique scientifique) six mois avant la fin de votre mandat. Il n’y a aucune raison de changer cela. »

Vendredi dernier, 31 des 176 salariés des MrBAB se sont plaints dans une lettre ouverte de leurs « conditions de travail épouvantables » dans un « climat de terreur et de mépris ». Cette lettre était tombée après la demande de M. Draguet d’un quatrième mandat.

Celui-ci a affirmé ne pas avoir remarqué de « sentiment de terreur » parmi le personnel du musée. « C’est toujours quand on arrive en fin de mandat que surgissent des turbulences », poursuit-il. Il ne s’attendait pas, admet-il, à ce que le problème touche un service en particulier, à savoir le Service des publics.

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Un examen psychosocial, réalisé par Empreva, le service de prévention de l’administration publique fédérale belge, auprès de 49 salariés de la direction opérationnelle du Service des publics, devrait éclaircir la question. Cette étude débutera en janvier et les résultats sont attendus en juin. « Il y aura ensuite une enquête complémentaire auprès de l’ensemble des membres du personnel des MrBAB », a par ailleurs indiqué Michel Draguet.

Celui-ci a également déclaré qu’il fallait attendre les résultats de l’étude d’Empreva avant de déterminer le plan d’action à adopter. « Je suis ici depuis 2005, et par rapport à cette époque, les effectifs ont été réduits de moitié. Cela signifie que chacun travaille deux fois plus qu’auparavant », a-t-il admis. « Peut-être dans une mauvaise ambiance, dans de mauvaises conditions, avec un budget limité et avec beaucoup de pressions », a-t-il concédé. Néanmoins, « dans tous les examens psychosociaux effectués par Empreva, les mêmes problèmes reviennent », a-t-il également constaté.

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« Je suis responsable de tous les membres du personnel. Si quelqu’un n’est pas convié à une conférence de presse, c’est ma responsabilité », a-t-il affirmé. Malgré des ressources limitées, M. Draguet entend « réagir maintenant » afin d’« améliorer le bien-être général des membres du personnel ».

 

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