Procès des attentats de Bruxelles: et soudain, la violence innommable du terrorisme
Un diaporama de l’horreur. Puis des portraits sincères des seize victimes décédées du double attentat à Bruxelles-National. Les enquêteurs ont dévoilé jeudi la face abjecte du terrorisme.


Une chose frappe Patricia Vanderlinden, dans ce hall d’aéroport retourné : « On retrouve tous ces GSM, c’est la vie qui s’est arrêtée », se remémore l’inspectrice principale du DVI, l’unité d’identification des victimes intervenue quelques heures après l’attentat du 22 mars 2016 à Zaventem. « Votre GSM, vous ne vous en séparez jamais. Vous partez faire des courses au GB et vous vous apercevez que vous l’avez oublié chez vous ? Alors vous remontez pour le récupérer. On ne l’oublie jamais lorsqu’on voyage. On ne se sépare pas de son GSM. A l’aéroport, ces GSM abandonnés, c’était le symbole de la vie qui s’arrêtait en une fraction de seconde. Ce sont des GSM qui sonnent pendant trois jours sans arrêt. Et puis qui s’arrêtent de sonner. Et pendant ces trois jours passés à l’aéroport, les alarmes des tapis roulants pour bagages n’ont jamais cessé de retentir. »

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
Pour des crimes pareils, la peine de mort devrait être réintroduite.
Cela devrait être une évidence en effet.
Tout à fait d'accord
Tout à fait d'accord
Tiens, du coup, les avocats des accusés ferment leur grande gueule ?...