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Au cœur de Jérusalem, la dernière survivance de l’empire russe

Après des années de divisions, la Russie a réussi à récupérer une grande partie des biens perdus après la Révolution de 1917. Seule une petite possession échappe encore à Vladimir Poutine lui-même.

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C’est peut-être l’un des endroits les plus mystérieux de Jérusalem – qui en compte pourtant beaucoup. Un bâtiment tout contre le Saint-Sépulcre ou presque, dont les lignes classiques tranchent avec les pierres de la vieille ville. Comme si une vaste maison bourgeoise du XIXe siècle avait été plantée là, entre souk, églises et mosquées. Une double porte de fer, à la fois solide et rouillée, est coiffée des mots « Hospice d’Alexandre ». A l’intérieur, l’endroit entier respire la nostalgie de la Russie tsariste et orthodoxe.

Après avoir perdu la guerre de Crimée et échoué à obtenir un droit d’accès au Saint-Sépulcre, l’empire acheta ce terrain en 1859. On procéda à des fouilles, qui furent fructueuses. On trouva les restes d’un mur et de la Porte du jugement, celle que Jésus aurait franchie pour atteindre le Golgotha. Le mur serait donc celui de la basilique de Constantin, le premier édifice construit sur le lieu de la mort et de la résurrection du Christ.

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