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Ukraine et Russie prêtes à négocier? Des conditions imbuvables pour Kiev, impensables pour Moscou

Volodymyr Zelensky a relancé auprès de la présidence indienne du G20 en 2023 sa proposition d’un « sommet pour la paix ». Vladimir Poutine se redit « prêt à négocier ». Mais on ne voit toujours poindre aucune zone de convergence entre l’agressé et l’agresseur.

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Journaliste au service Monde Temps de lecture: 6 min

L’année 2023, année de la paix ? C’est mal parti.

Kiev reparle d’un « sommet pour la paix », d’ici la fin février. Moscou répond, en somme : « Rendez-vous ! ».

Quelques appels du pied ont été enregistrés, ces dernières semaines, en faveur d’un effort diplomatique dans l’entre-deux hivernal. Du Français Macron au chef des armées des Etats-Unis Milley en passant par des voix en Allemagne. Mais on ne voit toujours poindre aucun point de convergence entre l’agressé et l’agresseur, tandis que, sur le terrain, les pluies, la relative douceur, rendent encore plus hypothétique une hypothétique offensive hivernale déterminante, qui aurait besoin d’un sol gelé. C’est surtout une guerre de tranchées, d’usure, sans percée, sanglante. Avec toujours ces missiles russes, qui continuent de s’abattre sur des cibles civiles. Et sur Bakhmut.

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27 Commentaires

  • Posté par d dsti, dimanche 1 janvier 2023, 18:00

    Je crois que Zelenski a intérêt à discuter rapidement et pour cela à abandonner la Crimée qui n'a jamais été ukrainienne de coeur, mais simplement sous administration ukrainienne. Sinon, Poutine va russifier le Donbass qu'il occupe et quand on demandera une consultation populaire sous le contrôle de l'ONU celle-ci se prononcera en faveur de la Russie.

  • Posté par Z pour Zorglub, samedi 31 décembre 2022, 14:23

    Pas étonnant que les bombardements continuent alors. Comme le front ne bouge plus , vous pouvez réutiliser les mêmes articles pendant plusieurs mois et envoyer Mr. Reignier a l’école de journalisme. Apparemment il n’a pas fini sa formation. Un petit stage de désintoxication contre les dégâts de l’abus de matériel de propagande CIA lui ferait du bien. Avec deux trois de ses collègues au Figaro français, il essaie de retrouver soit le niveau de la célèbre Pravda version URSS ou plutôt « Je suis partout » bien connu pour véhiculer la vérité sous le régime de Petain en France. Les ukrainiens adorent.

  • Posté par Smyers Jean-pierre, samedi 31 décembre 2022, 17:08

    À quelle adresse peut-on vous envoyer votre miroir?

  • Posté par STORDIAU Pierre, jeudi 29 décembre 2022, 0:49

    Si la Russie arrête les combats ... la guerre s'arrête ! Si l'Ukraine arrête de se battre ... il n'y a plus d'Ukraine ! Tel est le vrai dilemme car l'Ukraine n'a jamais cherché a envahir quiconque de ses voisins. Simple !

  • Posté par Jean Luc, mercredi 28 décembre 2022, 18:30

    En clair: on est dans un dialogue de sourds. Pour Poutine, il n'est pas acceptable de restituer la Crimée. Pour Kiev, pas question d'abandonner les nouveaux territoires conquis. Pour Moscou, l'OTAN en Ukraine est inacceptable. Pour Kiev, il s'agit de se protéger. Les armes vont continuer à parler - et je crains qu'au bout du compte l'Ukraine soit écrasée.

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