Ryanair: 36% des vols annulés à Charleroi ce premier week-end de grève
Suite à une grève du personnel de cabine, moins de la moitié des vols seront annulés, affectant potentiellement environ 20.000 passagers.


Les chiffres réels des annulations de vols pour ce premier week-end de grève du personnel de cabine de Ryanair à Charleroi se précisent. Avec, selon les sources, la volonté de montrer que la grève sera un succès ou un échec. Ou un semi-échec/succès.
Pour ce vendredi, premier jour de grève, sur le site des arrivées et départs à l’aéroport de Charleroi, on compte globalement 49 annulations sur 132 mouvements (départs et arrivées) prévus par Ryanair entre 6h20 et 21h55 (37 %). Avec la variable suivante : 25 départs annulés sur 66 et 24 retours annulés sur 66. C’est moins que les 50 % d’annulation annoncés/espérés initialement. Samedi, ce sont 40 vols sur 100 effectués par la low cost irlandaise qui ont été annulés (40 %) tandis que dimanche, ce sont 38 vols sur les 114 mouvements du jour qui ont été supprimés (33 %). Au total, il y aura donc 127 vols annulés sur les 346 qui devaient officiellement avoir lieu ces trois premiers jours. On arrive donc à une moyenne de 36 % des vols annulés, selon les horaires de départ et arrivée affichés sur le site de l’aéroport de Charleroi.
Chaque vol suppose un potentiel d’environ 180 passagers. Avec 127 vols annulés, on arrive donc à un total, sur trois jours, de potentiellement 22.860 passagers touchés. Arrondis à 20.000 puisqu’il faut tenir compte du taux de remplissage des avions et du fait que certains avions peuvent prendre un petit peu plus de passagers que d’autres.
Il est prématuré de compter le nombre de vols qui seront annulés pour le deuxième week-end de grève du personnel de cabine basé en Belgique, fixé les 7 et 8 janvier.
Pour analyser finement ces chiffres, il faut intégrer que le personnel basé à Charleroi œuvre sur les quinze avions Ryanair de cet aéroport. Des avions qui, à eux seuls, assurent quatre ou cinq rotations journalières chacun entre Charleroi et divers autres aéroports européens, donc la majorité des mouvements de Ryanair sur le tarmac carolo.
Victoire ou échec de la grève. Chaque partie trouvera argument à sa position. Les passagers, eux, qu’ils aient été prévus dans un vol finalement annulé ou qu’ils aient tremblé jusqu’à la dernière minute avant d’être confirmés au départ (mais pas toujours au retour) n’auront, de toute façon, pas apprécié aucun de ces épisodes. Le personnel qui mènera grève, lui, espère toujours faire bouger Ryanair et l’obliger à respecter les règles sociales belges. C’est du moins pour ça que la grève a été lancée.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Au lieu de faire grève pour gagner 3 euros en plus - ils n'ont qu'à faire de la politique chez les rouges - c'est emploi assuré, de belles primes , des parachutes ainsi que pouvoir se faire des petits arrangements sur le côté
Encore et toujours le bordel à la belge !