Quand l’hôpital est gagné par une logique productiviste
Les infirmières et infirmiers sont – au choix – épuisés, usés, accablés… par une pression incessante, accentuée à chaque crise.


Covid, bronchiolite, grippe… les maladies respiratoires se suivent et ne se ressemblent pas toujours. Une certitude : ces dernières semaines, toutes amènent aux portes de l’hôpital un flot incessant de malades. Au point de déstructurer l’activité de soins ? Ça se dit dans les services autant que sur la place publique. La réalité est sans doute plus nuancée, partagée entre deux facettes. D’une part, le nombre de lits fermés pour cause de déficit de personnel est au plus bas depuis un an. D’autre part, s’il en est ainsi, c’est parce que les gestionnaires d’hôpitaux sont obligés de réinventer au jour le jour le management hospitalier, tirant le meilleur de chaque situation. Au point d’user le personnel ? La question ne se pose plus. Plus du tout. En quelques mots comme en cent, les infirmières et infirmiers sont – au choix – épuisés, usés, accablés… par une pression incessante, accentuée à chaque crise.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir7 Commentaires
Ca fait 40 ans que les décisions prisent a l hôpital sont dictées par l orthodoxie budgétaire. De nombreux patients peuvent témoigner, ils ne sont plus la priorité.
Le manque de considération du personnel soignant... La pénurie et le manque de candidats va se faire sentir de plus en plus : on est arrivé à un point de non-retour. Comme dans d'autres pays européens...et comme dans l'enseignement.
Les commentateurs devraient méditer un passage de l'article "la considération des patients...." les patients ce sont eux et moi. Alors posons nous les bonnes questions
Il n’y a pas que l’hôpital qui est gagnée par cette logique.
Gagné.