Procès des attentats: le témoignage bouleversant d’un des tout premiers intervenants à Maelbeek
Après une présentation de l’organisation des interventions des services de secours à Zaventem et Maelbeek, trois intervenants présents à la station de métro ont été entendus l’après-midi.

En arrivant sur le quai, ma première réaction, ça a été une envie de faire demi-tour », a confié un pompier intervenu à la station Maelbeek. « Mais on était obligés d’avancer, on est là pour faire notre travail… A ma droite, il y avait la tête d’une personne, avec une lacération diagonale sur le visage ; à ma gauche, je me souviens d’un tronc humain. On a continué sur ce quai, en marchant sur du sang, sur des gravats. J’avais l’impression d’être dans un mauvais rêve. Non, pas un mauvais rêve : un cauchemar. » De telles recherches étaient ardues, d’autant qu’on leur avait demandé de remonter en attendant les démineurs : « Mais on savait qu’il y avait eu des enfants, et on se disait qu’il y en avait peut-être encore, alors on cherchait, on cherchait… », a ajouté un autre pompier.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
L’horreur des faits indigne et bouleverse. On est tenté de mettre en balance ces faits et les récriminations des inculpés quant à leurs conditions de transfèrement, tenté de considérer celles-ci comme bien dérisoires face ces personnes tuées, déchirées, mutilées d’une façon atroce. Il faut se forcer à vouloir que le droit s’applique strictement, à vouloir refuser les humiliations inutiles, à vouloir que notre démocratie s’affirme avec force face à ces gens qui la méprisent et la foulent aux pieds.
"Que la démocratie s'affirme avec force face à ces gens qui la méprisent" ??? --- Pas du tout. Bien au contraire. Affirmons notre force et notre mépris pour ces animaux. Tu as touché mon doigt? Je te coupe le bras, à toi, ta famille, tes amis, les amis de ta famille, et la famille de tes amis. Aux terroristes, répondons par mille fois la terreur. Soyons infiniment plus bestiaux qu'eux. Ils s'enfuirent, terrorisés. Eux, et tous ceux qui les soutiennent, ou s'en réjouissent, ou ne les dénoncent pas. La démocratie, ça se mérite, et ça élimine sans pitié, et avec mépris, les porcs qui la méprisent.
Il faut que la nature des faits soit jugée par des juges mais que tout ce qui touche à la sécurité du territoire soit prise en considération par les personnes ayant cette responsabilité. Je n'ose imaginer les propos que vous pourriez tenir si on imposait aux juges de donner une sentence avec minimum x années de détention.
A tous ces intervenants : Merci !