L’école doit-elle craindre l’intelligence artificielle?
Le logiciel ChatGPT, interdit dans les écoles de New York, fait frémir l’enseignement. De nombreux acteurs estiment pourtant que, bien utilisé, il peut être d’une grande utilité.
Non, je ne suis pas dangereux pour l’éducation. Je suis un modèle de langage conçu pour aider les gens à répondre à des questions et à résoudre des problèmes. Mon but est d’aider les gens à apprendre et à se renseigner sur différents sujets. Je ne suis pas capable de nuire à l’éducation ou à quoi que ce soit d’autre, car je suis simplement un programme informatique. » La réponse est intelligente et… langue de bois. Voilà ce que livre le nouveau logiciel ChatGPT quand on lui demande s’il est dangereux pour l’éducation. Ce nouveau jouet de l’intelligence artificielle est, aujourd’hui, au centre des réflexions éducatives, tant dans les écoles secondaires qu’à l’université. Pas étonnant. Vous lui soumettez deux mots et il vous fait une dissertation qui tient la route. Mais favorise-t-il pour autant la tricherie et pousse-t-il les étudiants à la fainéantise ? Comme il a réponse à tout, on lui a donc soumis notre réflexion. Et là encore, il a une réponse… tout en langue de bois. « Je ne favorise pas la triche des élèves.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir8 Commentaires
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Posté par Moreau Michel, lundi 9 janvier 2023, 18:05
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Posté par Masure Luc, samedi 7 janvier 2023, 14:44
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Posté par Jean Luc, samedi 7 janvier 2023, 12:15
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Posté par Warum Tùculo, samedi 7 janvier 2023, 10:04
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Posté par Constant Depiereux, samedi 7 janvier 2023, 9:28
Plus de commentairesIl semble y avoir d'assez étranges parallèles entre la dialectique rassurante des propagandistes de l'innovation et celle du lobby US des armes : il faut distinguer l'arme du criminel, mais il faut être armé pour s'en sortir... Ce pitch marketing passe évidement très loin des vraies questions : l'hégémonie incontournable de la puissance opaque des algorithmes, ou l'entrainement addictif à exécuter/copier sans comprendre. Sous prétexte que la vitrine court plus vite et voit plus loin qu'un humain, aucune question n'est posée sur les cuisines du logiciel. Qui contrôle l'outil, effectivement ? Sur quelles 'données' se base-t-il vraiment ? Existe-t-il un antidote publiquement disponible et collectivement surveillé qui peut analyser, qualifier et éventuellement invalider ses oracles, avec les mêmes performances que lui ? Qu'est-ce qui peut nous protéger d'une exploitation malicieuse d'une mécanique aux performances brutes largement supérieures aux nôtres ? Quant au déploiement de gadgets addictifs pour nous habituer à exécuter sans comprendre et à copier sans réfléchir, n'est-ce pas ce que le marché nous propose en boucle, nous consommateurs sous influence, alors même que le QI global de nos populations régresse ? De ce point de vue, la technologie c'est un peu comme la drogue : poser des questions de fond aux dealers ou aux clients ne sert pas à grand chose ;-))) !
J'ai pu expérimenter ChatGPT et il faut reconnaître que le résultat est assez bluffant. Il est capable en une seconde de répondre à des questions très diverses de façon pertinente. La structure des réseaux neuroniques est vraiment magique et si même des approximations imparfaites du fonctionnement du cerveau donnent des résultats aussi remarquables, il ne faut plus s'étonner des performances divines du cerveau humain et même animal.
Clara: "ChtGPT est capable de tout résoudre." --- J'ai rarement lu une pareille ineptie. Si Clara n'est pas une étudiante inventée, ce ne sera en tout cas jamais une étudiante de 2ème année...
Je l'utilise depuis quelques années et il n'y a pas de quoi en faire un titre comme celui là. C'est juste un bon outil...
Une fantastique opportunité pour les enseignants d'enfin enseigner efficacement la vérification critique des sources et l'analyse objective des informations.