«Après l’orage»: le prisme des médias, c’est nous
L’image collective du monde réside aussi et avant tout dans ce que nous choisissons d’écouter, de commenter, de débattre, de partager... ou d’oublier.


Samedi 31 décembre, les réveillons se préparent, la nuit commence à tomber, les rues sont pleines de gens pressés. Depuis quelques jours, mon téléphone s’est remis à sonner pour m’amener à commenter la situation chinoise. Ce matin, je me suis équipé pour aller à la boulangerie en imaginant affronter un crachin d’hiver, mais c’est la douceur qui m’a saisi, d’effroi, plus que de froid. Pandémie et changement climatique, deux points de ponctuation pour terminer cette année charnière entre différentes crises.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
On crache dans la soupe des médias ? C est deja un mélange putride, pas la peine d en rajouter.
M. Gilbert ne crache pas dans la soupe, il parle en "nous".
La chronique risque de ne pas faire de vieux os s'il continue de critiquer le journal.
Il y a la critique qui démolit et celle qui pousse à faire mieux.
Monsieur Gilbert, vous faites à juste titre le procès de notre vision des choses partielle et partiale et, particulièrement, le procès des médias. Le Soir et certains de ses journalistes, particulièrement, sur lesoir.be, seraient bien inspirés de vous lire et relire. Lesoir.be nous assomme chaque jour d’une vision extrêmement défaitiste de notre monde, désespérante même, et son forum est particulièrement « désinformant », « malinformant ». Il serait de la responsabilité des médias, donc du Soir, de relayer beaucoup plus régulièrement, l’information positive concernant par exemple la transition écologique : les actions positives, encourageantes, sont nombreuses et devraient être mieux connues. Serait-il plus rentable de nous abreuver des accidents, meurtres, etc. qui se produisent partout dans le monde, qui nous remplissent d’horreur, qui nous rendent voyeurs de l’horreur ?