Le secteur du jardinage est au bord de la noyade
Jardineries, entrepreneurs en aménagement ou pépiniéristes tirent un bilan catastrophique de leur printemps. Impossible de travailler la terre gorgée d’eau.


Au milieu de l’imposante serre de sa jardinerie, à Nivelles, Stéphane Van De Weyer analyse pour la énième fois le désastre que lui a fait subir le printemps météorologique pourri. Le rouge, le rose et le jaune se côtoient. Les parfums s’entremêlent. Mais les fleurs annuelles en pot sont encore en nombre alors que les années précédentes, à cette période, la serre est presque vide. « Que ce soit en arbustes, en fleurs ou en plantes, c’est foutu, déplore le commerçant. Je n’ai pas perdu 50 % de mon chiffre mais c’est quand même considérable. Dans un mois, tout sera jeté. Les géraniums, bégonias et tagètes aiment le soleil et elles n’en reçoivent pas. Les pétales et les feuilles brunissent. Avec un temps pareil, les gens n’aiment pas aller dans le jardin. C’est compliqué et désagréable. Même tondre est compliqué, sauf pour les petits robots qui peuvent fonctionner tout le temps. »

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire