Les papillons, premières victimes du réchauffement climatique
Une étude menée par des chercheurs belges montre qu’en Afrique, mais peut-être aussi dans nos contrées, la hausse des températures pourrait impacter la fertilité de certains papillons, avec un risque réel pour leur survie.


S’il incarne à lui seul la richesse et la beauté de la nature, le papillon vit dans l’ombre des abeilles quand on pense à la biodiversité et sa survie. Et pourtant, son rôle est lui aussi essentiel. « C’est une sentinelle de la nature, explique Caroline Nieberding, professeure au Earth and Life Institute de l’UCLouvain. Les papillons fascinent les gens depuis la nuit des temps, ce qui fait qu’on dispose d’un suivi et d’un répertoire des espèces dans le monde et depuis des dizaines d’années, très bien documentés. Ainsi, quand une espèce s’éteint, on sait que c’est lié au milieu naturel dans lequel elle évolue, souvent dû à la disparition de certaines plantes sur lesquelles elles pondent exclusivement. La disparition des papillons sonne en quelque sorte l’alerte sur l’état de la biodiversité locale. Le papillon a également un rôle de pollinisateur. Son corps poilu accroche le pollen qu’il transporte involontairement d’une fleur à l’autre »

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