Dans les quartiers anversois, où la population cohabite avec les trafiquants de drogue
Certains veulent plus de police en rue, d’autres veulent de la police autrement. Certains ont peur, d’autres pas. Certains acceptent de vivre avec le trafic, d’autres voudraient partir. Immersion à Merksem et Borgerhout.


Trois impacts de balle dans la porte coulissante du garage, quelques bouquets de fleurs et des peluches. Autant de signes qui témoignent de la fusillade qui a coûté la vie à Firdaous, une fillette de 11 ans, lundi soir, au 74 de la Nieuwdreef, à Merksem, un district d’Anvers. Sans tarder, les enquêteurs ont évoqué un règlement de comptes dans le milieu de la drogue, car deux oncles de la petite victime sont des barons bien connus dans le milieu des stupéfiants. Une information que réfute Naziha, la maman de Firdaous. « On dit que ce qui est arrivé à ma fille est lié aux activités de mes frères, mais ça n’a rien à voir. C’est juste lâche », affirme-t-elle. Du reste, devant la maison du drame, la police a installé un système de caméras mobiles pour enregistrer toutes les allées et venues qui pourraient être suspectes.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Où les adorateurs du beau parleur bartje se taisent dans toutes les langues. C'est en efft au pied du mur que l'on reconnaît le maçon.
Tout à fait. On cache la poussière avec un tapis. C'est le début du problème.