Analyse – Citoyen-président

Avec André Frédéric, le parlement de Wallonie s’est doté d’un président qui connaît tous les arcanes d’une assemblée législative. En près de 25 ans à la Chambre puis à Namur, le Theutois a rempli toutes les fonctions. Jamais ministre, toujours député. A peine installé dans le fauteuil de Jean-Claude Marcourt, il a mis illico les bouchées doubles pour organiser les travaux et ouvrir les premiers chantiers. Pas de temps mort. C’est une chance pour une institution en grande difficulté et à l’image écornée, qui avait besoin de sang neuf.
Le socialiste a le verbe haut et coloré. Le voilà président, mais rien ne change : « Je ne supporte plus d’entendre qu’il y a d’un côté les députés et de l’autre les citoyens. Moi, là où je suis, je reste un citoyen parmi les autres. » Du coup, l’ouverture du parlement à la société civile est plus que jamais une priorité. Il y aura avant l’été l’organisation d’une commission délibérative ouverte aux citoyens. C’est un engagement.

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