Guerre en Ukraine: résiliente, l’économie russe s’est adaptée aux sanctions occidentales
PME comme poids lourds de l’automobile ou de l’aéronautique, l’industrie russe a été touchée. Mais, loin des scénarios catastrophes, elle a su maintenir ses productions. Grâce notamment aux « substitutions des importations ». Et avec l’aide des « importations parallèles ».

Correspondant à Moscou
Entre géopolitique et économie, le 25 février dernier, Soyuz a vite pris la bonne décision. C’était au lendemain de l’offensive militaire russe en Ukraine. A Toula, ville industrielle à deux heures de train de Moscou, cette PME produit des micros haut de gamme. « Ce jour-là, on a senti que les méfaits seraient à long terme », se souvient Eketarina Kim, vice-directrice de l’entreprise d’une quarantaine de personnes. Rapidement, dans les stocks disponibles à Moscou, Soyuz a acheté le maximum de connecteurs made in Europe, petite pièce essentielle dans ses micros, le seul composant importé. Son exportateur habituel a depuis stoppé toute vente vers la Russie. Soyuz s’est ainsi assuré des réserves pour un an. « Mais elles fondent… », s’inquiète Ekaterina Kim au milieu des étagères de stocks.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir9 Commentaires
Les sanctions occidentales n'ont affecté que les populations d'Europe. Le pétrole russe se vend partout ailleurs et revient même parfois en Europe après quelques coûteux détours. Nos élites sont soit d'une stupidité sans bornes soit vendues pour imposer ces sanctions qui ne font que pénaliser les économies du concurrent économique de l' initiateur de cette guerre. Jackpot pour l'oncle Sam : l'adversaire russe est violenté, le concurrent européen est en pleine récession.
Et c'est quoi votre solution simple et facile à mettre en place au niveau européen? Si c'est aussi évident que cela, n'hésitez pas à vous présentez aux portes de tous les journaux européens, ils vont se battre pour être le premier à défendre votre idée. Ne pensez vous pas qu'un peu de modération dans nos propos et surtout une décantation "d'exigeances" dans un contexte de guerre à deux pas de chez nous serait approprié à une situation explosive?
Communiqué quotidien du PTB lui-même directement inspiré du communiqué russe "peskovien" (Pavlov étant lui aussi en exil...) du jour... Jackpot potentiel pour notre "ami" poutine. Enfin jackpot, tout est relatif hein...
Le communiqué quotidien du PTB, le Drapeau Rouge ayant disparu.
Ola ola Sonia , il faut réviser vos fiches , pas à jour du tout . D'abord le pétrole russe ne se "vend pas partout dans le monde " mais au contraire trouve difficilement acquéreur ( l'Ural est bradé et se négocie aujourd'hui à moins de 50$ , contre 75 pour le Brent ) . Et cela ne va pas s'arranger . Ensuite , l'adversaire russe , n'est pas " violenté " , il est coulé , tout simplement et pour longtemps . Et il ne doit s'en prendre qu'à lui-même et à la stupidité de ses dirigeants nationalistes et maffieux Quant au concurrent européen " en pleine récession " , ben non , on n'est justement pas en pleine récession en Europe, ou avez-vous lu cela ? Par contre , en Russie , ma chère ... PS : Sonia , il faut aussi qu'on vous dise : l'initiateur de cette guerre , ce ne sont évidemment pas les Etats-Unis mais bien votre Russie fantasmée