In BW: une politique immobilière tournée vers l’avenir

Fin 2022, l’intercommunale sociale du Brabant wallon (ISBW) a quitté ses locaux de Chastre pour installer son siège social au Mazerin Business Center (Genval) géré par l’in BW, une autre intercommunale de la province. Comme l’explique Vincent De Laet, directeur général, ce rapprochement permettra plus de synergies entre les deux entités, mais pas seulement. « L’ISBW souffre d’un déficit de notoriété et notre localisation à Chastre n’aidait pas. Ici, à Genval, nous sommes au centre du Brabant wallon et cela profite aussi à nos collaborateurs puisque l’accès est facile, y compris en transports en commun. » L’intercommunale a aussi choisi le Mazerin Business Center pour s’offrir un avenir plus clair. A Chastre, les locaux appartenaient en effet à l’ONE et les perspectives d’évolution ou de transformation des bureaux étaient pour ainsi dire inexistantes. « Ici, nous sommes dans un bâtiment très peu énergivore, ce qui nous permet d’avoir une vision à moyen et long terme de nos charges locatives tout en nous inscrivant dans une meilleure démarche environnementale », ajoute Vincent De Laet. [scald=29798882:sdl_editor_representation] Accessibilité, confort des travailleurs, coûts énergétiques… les préoccupations de l’ISBW illustrent bien les problématiques auxquelles sont confrontées de nombreuses sociétés aujourd’hui, et l’in BW s’est donné pour mission de solutionner plusieurs d’entre elles grâce à ses infrastructures. En plus du Mazerin Business Center, cette intercommunale brabançonne wallonne développe et gère plusieurs parcs économiques dans la province depuis 2009. Une activité dont le modèle ne cesse d’évoluer. « Les besoins des entreprises sont en constante mutation et le covid a encore accéléré les choses », souligne Christophe Dister, président d’in BW. « Nous adaptons donc nos business centers aux nouvelles tendances avec, par exemple, des services qui répondent aux préoccupations liées au bien-être des travailleurs, ou encore des espaces adaptés aux nouveaux modes de travail. La flexibilité est aussi très importante car les choses évoluent vite. Ces derniers mois, on observe par exemple un certain rétropédalage en matière de télétravail, avec un retour marqué au bureau. » Aspect énergétique et spécialisation L’aspect énergétique est aussi un point très important dans la politique immobilière d’in BW. Avant d’ouvrir le Mazerin Business Center en 2014, l’intercommunale a ainsi rénové le bâtiment de telle sorte qu’il atteigne le standard passif en s’inspirant de la démarche cradle to cradle (« du berceau au berceau »). Les particularités architecturales ont été préservées, mais les aspects environnementaux et techniques du site ont été améliorés en réutilisant les matériaux existants, en ayant recours à de l’isolation en liège associée à un pare-vapeur végétal, etc. D’autres projets d’améliorations énergétiques sont par ailleurs terminés, en cours ou prévus au sein des différents business centers d’in BW et l’intercommunale promeut les énergies renouvelables en produisant actuellement 3.000 MWh grâce à ses panneaux photovoltaïques. Les toitures de nombreux bâtiments étant déjà recouvertes, cette capacité sera largement augmentée dans les prochaines années grâce à un parc solaire de 7 hectares prévu sur les talus de la Sablière de Mont-Saint-Guibert. [scald=29798883:sdl_editor_representation] Dans quelques années, ce site, qui héberge déjà diverses activités de tri et de collecte des déchets, devrait aussi accueillir une centrale biomasse. Elle sera alimentée par des détritus de bois issus des recyparcs de la province et l’énergie produite sera destinée à l’UCLouvain, partenaire du projet avec Veolia. Autrefois généraux, les parcs d’activités économiques d’in BW tendent ainsi à se spécialiser de plus en plus. C’est le cas de « Sur le champ », projet qui verra le jour très prochainement. Il s’agit d’une vaste ferme à Mont-Saint-Guibert rénovée et aménagée pour accueillir un écosystème de relocalisation alimentaire. « L’objectif est de relocaliser la transformation et la production alimentaire, notamment en favorisant les collaborations locales et en aidant les personnes qui souhaitent se reconvertir dans ce secteur », explique Christophe Dister. « Il y aura des bureaux, des chambres froides, des ateliers et d’autres infrastructures nécessaires pour que les occupants puissent tester et développer leurs projets tout en limitant les investissements personnels. » « Sur le champ » rassemble déjà une poignée d’entrepreneurs, dont la Brasserie de l’Orne qui est un pur produit local. L’in BW espère que ce projet atteindra un taux d’occupation élevé, comme c’est le cas dans ses différents parcs (près de 80 % en moyenne).

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