Fermeture du Fuse: le voisin réagit

La prestigieuse boîte de nuit Fuse a temporairement fermé ses portes. Le voisin immédiat du club techno s’était plaint à l’agence gouvernementale Bruxelles Environnement de la pollution sonore et l’agence lui a donné raison. Il s’est exprimé dans le journal bruxellois Bruzz  : « Le club ne doit pas fermer ses portes pour moi, je veux juste qu’ils respectent la loi et qu’ils isolent les murs ».

Le voisin a acheté l’immeuble d’habitations jouxtant le Fuse il y a 12 ans. Il voyait cet achat comme un investissement. Malgré la présence du Fuse, le cadre était à l’époque calme, même le week-end. Il avance que le bruit serait devenu un problème après que la boîte a démoli des murs pour agrandir l’espace.

« Cela fait des années que j’essaie de louer deux appartements et le café du rez-de-chaussée, mais c’est impossible à cause des nuisances », regrette-il. Un locataire serait parti le lendemain du début de la location, tant le bruit est insupportable.

Le manager du Fuse, Steven Van Belle, avait offert dans le Standaard de racheter l’appartement du voisin. Mais ce dernier refuse : « Je ne veux pas d’argent, je ne veux pas être soudoyé ».

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Le litige a été amené devant Bruxelles Environnement, qui a donné raison au voisin. Des conditions ont été imposées au Fuse, qui a fermé ses portes, ne pouvant pas s’y conformer dans un délai aussi court. « La fermeture n’est pas de ma faute », défend le voisin. « C’est une décision de Bruxelles Environnement ». Il a pourtant reçu des menaces et des accusations de mécontents. « Quelqu’un a même jeté une pierre à travers ma fenêtre ».

Le voisin, qui a une expérience dans le monde du bâtiment, assure que l’isolation des murs permettrait « d’atténuer le bruit de 50 % ». « Mais ils (le Fuse, NDLR.) pensent que c’est un gaspillage d’argent et ne veulent pas acheter les matériaux », regrette-t-il.