Un ancien «maître espion» rwandais poursuit une journaliste française qui l’a qualifié de «nazi»
Aloys Ntiwiragabo a coulé des jours tranquilles dans la banlieue d’Orléans jusqu’en 2020, sans avoir été repéré ou interrogé. Suite à un article, une journaliste le qualifie de « nazi ». Il a déposé plainte.


Durant de longues années, Aloys Ntiwiragabo a coulé des jours tranquilles dans la banlieue d’Orléans, sans avoir été repéré ou interrogé. En 1994, il faisait cependant partie du premier cercle de l’Akazu (petite colline), les éléments extrémistes du régime Habyarimana. A la tête du renseignement militaire rwandais (G2), il ne pouvait rien ignorer de la stratégie mise en place pour bloquer la mise en œuvre des accords d’Arusha et préparer le génocide des Tutsis qui fit près d’un million de morts. Par la suite, après la prise de pouvoir du FPR en juillet 1994, cet homme discret accompagna sans doute la fuite des Hutus en direction du Zaïre, mais il disparut des écrans radars et ses dossiers ne furent jamais retrouvés. On retrouve toutefois sa trace lors du procès mené en Allemagne contre les dirigeants des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda), qui faisaient renaître l’extrémisme du Hutu power…

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Les cadavres de la France sous Mitterrand... Le troisième génocide officiellement reconnu.