La prime «pouvoir d’achat» a du plomb dans l’aile dans la construction
Confrontées à une stagnation de leurs commandes mais aussi et surtout à une flambée de leurs coûts, les entreprises de la construction veulent faire l’impasse sur l’octroi de la prime « pouvoir d’achat » de 500 euros. Près de 220.000 salariés sont potentiellement concernés.


Ballon d’essai à l’approche de négociations compliquées ? Toujours est-il qu’Embuild, la fédération sectorielle de la construction, prévient déjà employés et syndicats : « L’érosion des bénéfices et les importantes indexations salariales font que nos entreprises n’ont que peu ou pas de marge de manœuvre pour encore accorder des primes supplémentaires ».
Par « primes supplémentaires », il faut entendre dans ce cas la « prime pouvoir d’achat », dont la négociation a été ouverte par le gouvernement aux partenaires sociaux en novembre dernier, dans un contexte corseté par une norme salariale figée à 0 %, en sus de l’indexation, « afin de préserver la compétitivité des entreprises. » Pareille prime pouvoir d’achat, d’un montant de 500 ou 750 euros, selon les bénéfices dégagés par l’entreprise, est une prime « one shot », nette d’impôts pour les salariés qui en seraient bénéficiaires et déductible pour les entreprises qui l’octroieraient.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Un des mammouths de la fraude sociale et fiscale qui se plaint encore!
Eh bien quand la rentabilité sera revenue, il sera toujours pertinent et temps de récompenser ses travailleurs avant ses actionnaires. Nous notons.