«Noir Jaune Blues»: pour Benoît Scheuer, «ce qui tend à dominer, ce sont les conflits défensifs»
Nous vivons un moment de bascule dans l’histoire de l’humanité, une mutation sociétale. Nous quittons le vieux monde et le nouveau monde tarde à apparaître, et dans ce clair-obscur naissent des monstres, avance Benoît Scheuer en citant Gramsci.


En l’absence d’un récit fort et émancipateur qui envisage la construction de sociétés ouvertes et protectrice, l’aspiration à la retribalisation monte partout, constate le sociologue Benoît Scheuer, auteur de ce troisième opus de « Noir Jaune Blues ». Or, elle va à l’encontre des grands enjeux auxquels nos sociétés sont confrontées.
Votre étude met en évidence une nouvelle montée en puissance de la « retribalisation » versus la société ouverte qui convainc de moins en moins. On assiste à un raidissement d’une tendance observée il y a un certain temps déjà. Comment expliquer cette évolution en dépit des avertissements envoyés au monde politique ?

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir7 Commentaires
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Posté par Giefvan Agathe, lundi 23 janvier 2023, 14:26
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Posté par Adolphe BoniZeur, president du Waalse Belang cheznous.be, lundi 23 janvier 2023, 18:05
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Posté par Lemaire Laurent, lundi 23 janvier 2023, 14:48
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Posté par collin liliane, lundi 23 janvier 2023, 13:38
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Posté par Moritz Montanez, lundi 23 janvier 2023, 8:50
Plus de commentairesMais quel discours méprisant. Sept Belges sur dix pensent qu'il faut changer la démocratie et "nous, journalistes et sociologues, jugeons qu'ils sont à mépriser et insulter (tribalisme)". Et quel charabia creux pour deéfinir leurs héros : c'est quoi une société ouverte ? Ça ne veut rien dire...
C’est un truc de Soros. Globalisme et citoyens atomisés devenus consommateurs déracinés.
évidemment cela vous arrangerait une majorité absolue du ptb mais heureusement cela n'arrivera jamais (enfin j'espère)
Commentaire aussi bien pensant qu'absurde, puisque pour parler le même le jargon sociologique, rien ne peut donner autant le sentiment "de ne pas faire société" que de vivre dans une société ouverte, qui n'est jamais que la juxtaposition aléatoire d'individus sans histoire commune, sans valeurs communes, sans langage commun et sans avenir commun. Le terme société, en sciences sociales, désigne un ensemble de personnes qui partagent des normes, des comportements et une même culture. Une société ouverte est donc un oxymore et le meilleur terreau pour le communautarisme et la confrontation.
"le changement opéré sur des individus qui participent à des panels citoyens. Ils sont transformés, ils se sentent reconnus, considérés." Version 2.0 du café du commerce, quoi : les cafés de village, comme les églises et les maisons du peuple ont disparu, remplacés par FB et Insta. Les demains enchanteurs doivent donc être décidés par des concierges d'immeubles et des conseils de village ? Qui pourrait croire que ça marchera mieux qu'en conseil communal avec une tutelle provinciale et des politiciens aux doigts crochus ? Toujours pas un mot sur la qualité de l'enseignement ni sur l'ornière de la justice, par contre... Ça sent vachement l'idéologie bisounours qu'on nous sert depuis 30 ans, tout ça.