Tensions à la BNB: Géraldine Thiry sera bien directrice
Le Conseil de régence de la Banque nationale proposait de renouveler le mandat du directeur Jean Hilgers. L’exécutif fédéral a nommé la candidate Ecolo.

L’affaire a été vite réglée par la Vivaldi ; et la parole donnée à Ecolo, respectée. La nomination de Géraldine Thiry, la candidate des verts à un poste de direction de la Banque nationale (BNB), a été actée ce vendredi en conseil des ministres.
Le gouvernement fédéral n’a donc pas suivi la proposition faite mercredi par le Conseil de régence de la BNB de renouveler le mandat du directeur Jean Hilgers, qui prend fin au 1er mars. Le gouvernement a exercé sa prérogative, direz-vous. Et le dossier est clos.
Pas si simple. Car l’affaire – et il faut y inclure les fuites dans les médias – mêle des questions de principe, notamment sur le rôle du Conseil de régence dans la désignation des directeurs et, plus regrettable, la mise en cause des compétences de la nouvelle directrice.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir15 Commentaires
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Posté par Louis Marc, samedi 21 janvier 2023, 20:21
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Posté par Retine Marc, samedi 21 janvier 2023, 6:35
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Posté par Moritz Montanez, samedi 21 janvier 2023, 8:59
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Posté par Fonder Daniel, samedi 21 janvier 2023, 8:36
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Posté par Moritz Montanez, samedi 21 janvier 2023, 4:35
Plus de commentairesUne simple question : je suppose que cette aimable personne a une entreprise dans le monde réel ? éventuellement avec profit … ( Éditorial. Le paradigme comportemental, un nouvel impérialisme économique ? ) je m’y suis arrêté je ne dois pas avoir le niveau HPI, par contre notre ami ZUCK lui il a su y faire affaire
Bardée de diplômes et certainement très compétente, bonne chance à cette petite crevette dans ce panier de crabes!
Ici sa seule compétence reconnue est étudier, passer des examens (et les réussir) et en faire passer à d'autres. Beaucoup de recruteurs en entreprise se méfient des multidiplômés : ils sont a priori immatures, inadaptés socialement et peu enclins à la prise de risque. Des Tanguy quoi. On les laisse le plus souvent dans des départements R&D en chimie, pharmacie, électronique... où ils ne croisent pas les clients.
Cessez de baver …
À l'heure où la Belgique, comme l'Europe, passe dans une tourmente macro-économique majeure, où la dette publique a explosé, où les taux d'intérêt explosent, je doute fort que choisir une académique (10 ans d'études universitaires avant d'enseigner...) appartenant à un parti dogmatique soit un choix judicieux. En l'occurrence, autant ici sa multitude de diplômes que son inexpérience dans le monde de l'entreprise me paraîssent un handicap. La moindre erreur sera payée cash par le pays et les marges de manœuvre sont très limitées. Je retiens que le gouvernement qui force sa nomination contre l'avis de la banque n'a pas d'autre argument qu'un accord politique. Cette attitude imprudente ressemble fort à la nomination de Haouach il y a deux ans, qui s'est terminée comme on sait. Attendons la première polémique qui ne saurait tarder avec un profil aussi disruptif.