«Chiens de faïence»: l’effrayant pouvoir des mots
Porté par quatre comédiens excellents et mis en scène par Héloïse Jadoul, le texte de Vincent Lécuyer fait entendre tout le pouvoir et la violence des mots dans les rapports sociaux.


Dans les coulisses d’un concert de death metal, Anton déboule avec sa compagne, Lisa. A la fois enthousiaste et pressé, il veut franchir la porte qui lui permettra de féliciter sa fille, Alice, la chanteuse. Mais entre la porte et lui, il y a Mo dont le boulot consiste justement à empêcher qui que ce soit d’aller plus loin. Mo et son oreillette, impassible face à l’énervement de plus en plus visible d’Anton. Sous le regard gêné de Lisa qui fouille son sac pour ne pas s’impliquer, Anton hausse le ton, multiplie insultes et provocations. Agressif, arrogant, méprisant, grossier, il crâne en sortant des coupures de presse où on le reconnaît. Et il apostrophe Mo, tant et plus. « Toi, t’as rien pour prouver qui tu es ! », lance-t-il. « Si, Monsieur, j’ai ça ! », rétorque Mo avant de lui envoyer son poing ans la figure…

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