A Tel-Aviv, les manifestants pro-démocratie ignorent l’occupation
Le nouveau gouvernement israélien où les extrémistes bombent le torse dresse des milliers de personnes dans les rues contre lui. Mais les manifestants passent à côté d’un sujet fondamental : l’occupation des territoires palestiniens.


Le mouvement de protestation semble bien lancé en Israël. Trois séries de manifestations qui se sont succédé, fin décembre puis ces 15 et 22 janvier, en attestent : à n’en plus douter, le nouveau gouvernement israélien – « le plus extrémiste de l’histoire d’Israël », comme le disent la majorité des observateurs – a réussi en un temps record à dresser une partie des Israéliens contre lui.
Plus de 130.000 personnes samedi dernier à Tel-Aviv : mine de rien, il s’agit d’une des plus grandes manifestations de l’histoire d’Israël – très loin, cependant, des quelque 400.000 Israéliens qui avaient réclamé, le 25 septembre 1982, le départ de leur armée du Liban après le massacre de réfugiés palestiniens des camps de Sabra et Chatila perpétré à Beyrouth par des miliciens chrétiens sous le regard complice de l’armée israélienne.

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Zero commentaires ???