La justice aboie, le gouvernement belge passe
Pour la Ligue des droits humains, le principe d’Etat de droit est largement bafoué en Belgique.


En 2016, un arrêt du tribunal avait enjoint au secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration Theo Francken d’accorder un visa à une famille de réfugiés syriens venus d’Alep. Colère noire du principal intéressé refusant de se faire dicter sa politique par un juge, suivie d’une campagne digitale de son parti, la N-VA, martelant : « Pas d’astreintes et pas de juges hors du monde ! » Comment ! Des juges hors du monde ? Des « wereldvreemde rechters » ? A l’époque, l’expression en néerlandais est adoptée par les francophones pour dénoncer une sortie jugée infamante et dangereuse dans un Etat de droit.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir17 Commentaires
"Rien ne se perd, rien ne se crée ..." (Lavoisier) . La Belgique est un petit pays qui a atteint ses limites capacitaires a pouvoir "recevoir" et "absorber". Vouloir croire que nous avons un "réservoir" infini d’accueil ... n'est que pure démagogie (toujours des mêmes ).
Sans rejeter les étrangers ou les immigrés, au contraire même, il faut bien constater que les largesses de la gauche nous ont ruinés, au point de nous rendre incapables d'accueillir correctement les immigrés. Et ce ne sont pas des décisions de justice qui vont nous rendre la richesse gaspillée par la prodigalité de la gauche.
Le sujet de l'édito de Mme Delvaux est la fragilisation de la démocratie en raison du refus de l'exécutif d'appliquer des décisions de justice. Il est regrettable de ne pas le comprendre, aveuglés par la haine et le rejet des "étrangers".
Le bon sens n'a rien à voir avec la haine et c'est en allant à l'encontre de la volonté majoritaire de sa population qu'une démocratie se fragilise.
Et oui madame Petitjean, c'est lamentable. Ce qui l'est encore plus, c'est que ce journal s'abaisse à n'être plus qu'un vulgaire réseau social.