Guerre en Ukraine: pour les chars, l’Allemagne ne bougera pas sans les Etats-Unis
Pour expliquer ses atermoiements dans la livraison de chars de combat à l’Ukraine, le chancelier Scholz prétexte ne pas vouloir faire « cavalier seul » en Europe. Son regard ne se tourne pas vers Paris, Londres ou Varsovie mais vers Washington.

Correspondant à Berlin
On vient de fêter dimanche à Paris le 60e anniversaire du traité d’amitié franco-allemand. La mise en scène d’une commémoration très symbolique a surtout permis de révéler une chose : le manque de crédibilité du tandem franco-allemand dans la Défense européenne.
Pour les Allemands, l’allié incontournable n’est pas la France mais les Etats-Unis. La guerre en Ukraine a confirmé la traditionnelle politique transatlantique de l’Allemagne. Si le chancelier Olaf Scholz refuse d’autoriser la livraison de chars allemands (Leopard) à l’Ukraine, c’est en raison de l’absence d’une « approche commune » avec les Américains. Paris ne joue qu’un rôle secondaire dans cette décision. Le ministre allemand de Défense, Boris Pistorius, l’a répété dimanche soir : « C’est une question que le chancelier doit aborder avec le président américain. Il s’agit d’abord de se mettre d’accord avec les Etats-Unis ».

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
L'Allemagne a raison d'être prudente et de ne pas attiser le conflit.
La raison l'a emporté..
Vous êtes visionnaire, M. Dedecker: vous aviez-vu juste quelques heures à l'avance, la raison l'a bien emporté. Je retire toute critique à votre égard.
Évidemment que c'est les USA le partenaire incontournable !