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Champion d’hiver: le Bayern rejoint Arsenal, Barcelone, le PSG et Naples

Parmi les compétitions du « Big 5 » européen, la Bundesliga vient d’atteindre le cap du mi-championnat, la Liga le fera ce week-end. À part en Serie A, la lutte pour le titre est nettement plus serrée au sommet du football continental.

Temps de lecture: 6 min

Avant la saison, les pronostics allaient bon train même si la puissance financière de certains grands clubs tronque leur compétition domestique. A priori, le Bayern (qui vise un 10e titre d’affilée en Bundesliga), Manchester City (nouvelle destination d’Erling Braut Haaland), le Real Madrid (sorti d’un doublé Liga-Ligue des champions en conservant ses forces vives malgré l’échec dans le dossier Mbappé), le PSG et l’Inter (avec le retour de Romelu Lukaku) semblaient promis aux lauriers nationaux. À cause de la Coupe du monde au Qatar en cours de saison, l’appellation « champion d’automne » a été un peu galvaudée et il est plus adéquat de parler cette saison de champion d’hiver pour désigner le leader à la moitié de la compétition, a fortiori au niveau du « Big 5 » européen.

Bundesliga : Bayern avec 3 pts d’avance sur l’Union Berlin

La surprise n’est pas de tant de voir le Bayern disposer d’une mince avance que de découvrir l’identité de son actuel dauphin : l’Union Berlin qui se définit comme l’antithèse du foot-business. Les Bavarois sont encore un « peu endormis » après deux mois de trêve. Les blessures de Sadio Mané (juste avant le Mondial), de Manuel Neuer (accident de… ski après l’élimination de la Mannschaft au Qatar) et de Lucas Hernandez (lors du premier match des Bleus), en plus de la maladie de Noussair Mazraoui (séquelles du Covid) ont beaucoup alimenté la chronique. L’arrivée tardive du nouveau gardien Yann Sommer (48 heures avant la reprise au RB Leipzig) a détourné l’attention de la compétition, reprise par deux partages 1-1 dont le second mardi dans les derniers instants contre Cologne à l’Allianz Arena ! L’Union Berlin (qui a découvert la Bundesliga en 2019 !) s’est même permise durant le premier de squatter un petit peu la première avant de rentrer dans le rang, puis de se replacer dans la foulée des Bavarois à 3 petites longueurs. Derrière, le RB Leipzig (où le changement d’entraîneur a porté ses fruits) suit à 4 points, soit une unité de plus que Francfort et… Dortmund (qui semblait largué après avoir fini la période pré-Mondial sur deux défaites).

Premier League : l’élève Arteta devance le maître Guardiola

Le week-end passé, on a déjà entamé les matches de la phase retour mais les matches reportés suite au décès de la Reine Elizabeth II n’ont pas encore tous été reprogrammés. Ainsi, Arsenal a seulement atteint le cap des 19 matches ce dimanche grâce à sa victoire 3-2 contre Manchester United. Les « Gunners » ont seulement perdu 7 unités sur cette première moitié et, avec 50 points, comptent 5 points d’avance sur Manchester City… qui a un match de plus. Les « big spenders » comme Chelsea ou Liverpool sont déjà sortis du « concours ». L’élève Arteta dépassera-t-il le maître Guardiola ? Malgré la blessure de Gabriel Jesus, les nouveaux équipiers de Leandro Trossard peuvent-ils maintenir la cadence imprimée sous la direction du Norvégien Ödegaard et atteindre le cap des 100 points comme City en 2018 ? S’ils y parviennent ce sera le premier titre depuis celui de 2004 quand les hommes d’Arsène Wenger étaient devenus les « Invincibles ». Ce serait un fameux pas en avant pour les pensionnaires de l’Emirates Stadium qu’on disait trop faibles mentalement après avoir gaspillé une qualification en Ligue des champions la saison passée.

Liga : un Clasico pour le titre

La Liga en finira avec la phase-aller ce week-end, tandis que le Real et Barcelone devront attendre la semaine prochaine pour être au même niveau suite au report de leur match pour cause de Supercoupe. Grâce aux constructions financières du président Laporta, le Barça s’est doté d’un effectif capable, sous la direction de Xavi, de regarder le Real les yeux dans les yeux sur la longueur du championnat (et pas seulement durant un Clasico comme la saison dernière avec le 0-4 à Santiago Bernabeu). Florentino Perez a échoué à convaincre Kylian Mbappé, Barcelone est sorti vainqueur du feuilleton Lewandowski. À l’inverse du Real, les Blaugranas ne sont pas restés en Ligue des champions mais ils devancent les Merengue de 3 points, profitant d’une reprise poussive des hommes d’Ancelotti à l’image de la finale de Supercoupe à Riyad (remportée outrageusement 1-3). Mais depuis, le Real a retrouvé quelques couleurs avec sa remontada en Copa à Villarreal et son succès dans l’antre de l’Athletic Bilbao. La lutte va être serrée en attendant le Clasico le 19 mars au Camp Nou… et peut-être un autre en Copa.

Ligue 1 : un PSG à deux visages

Voir le PSG virer en tête n’a rien d’inattendu, même si le club francilien a manqué le titre de champion de France à 3 reprises en 11 saisons sous pavillon qatari. Sous les ordres de Christophe Galtier et sous la (supposée) approbation de Kylian Mbappé, il faut considérer l’actuel leadership de deux manières différentes : la partie avant le Mondial avec le trio infernal Messi-Neymar-Mbappé qui survolait littéralement la compétition… la reprise post-Mondial entre déception des uns (Marquinhos, Neymar), décompression et ménagement des autres (Hakimi, Messi, Mbappé). En trois matches de championnat après le Mondial, le PSG a été battu deux fois (par de Racing Lens de Loïs Openda et le Stade rennais d’Arthur Theate et Jérémy Doku). Avec 47 points, les Parisiens ne comptent que 3 points de plus que Lens et 5 sur Marseille, auteur d’une série de 6 victoires consécutives.

Serie A : la bonne année pour Naples ?

S’il est bien une saison où Naples ne partait pas favori, c’était bien l’actuelle. En perdant des cadres comme Dries Mertens, Lorenzo Insigne, Fabian Ruiz, Kalidou Koulibaly ou son 12e homme idéal Andrea Petagna, les « Partenopei » semblaient en phase de reconstruction avec l’arrivée de joueurs inconnus comme Leo Östigard, Min-jae Kim, Kvicha Kvaratskhelia, Mattias Olivera en plus des Ndombele, Simeone (un des fils du « Cholo ») ou encore Raspadori. Avec une seule défaite en 19 matches (à l’Inter) et… 12 points d’avance sur le champion en titre Milan AC, le trou est fait et le stade Diego Maradona rêve déjà du premier Scudetto depuis 1990 au temps de la splendeur du « Pibe de Oro ». Avec le numéro 77 géorgien déjà surnommé… « Kvaradona », les troupes de Luciano Spalletti semblent avoir déjà relégué les autres équipes au rang de figurants.

Confrontés aux blessures (Maignan, Ibrahimovic notamment) et sans réel apport des recrues (dont Charles de Ketelaere), les « Rossoneri » sortent en plus d’une défaite 4-0 à la Lazio, peu de temps après le revers en Supercoupe face à l’Inter. La Juventus est embourbée dans ses problèmes extra-sportifs qui lui valent une pénalité de 15 points (sauf si le Comité Olympique Italien annule ou allège la sanction). Avec l’AC, la Lazio, l’Inter (où Lukaku a raté la majeure partie du 1er tour à cause de ses blessures), l’AS Rome et… l’Atalanta semblent déjà se disputer les autres places en Ligue des champions.

 

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