La gestion du trafic ferroviaire belge a terminé sa mue technologique
Inauguration de la dixième et dernière salle de contrôle du trafic ferroviaire entièrement modernisée. Il a fallu près d’un milliard pour mettre le réseau belge au top européen.


La restructuration des outils de gestion du trafic ferroviaire a pris fin. Près d’un milliard d’euros plus tard, le réseau belge est géré depuis « seulement » dix cabines de signalisation (là où on organise le passage des trains, les aiguillages…) ; on en comptait 368 en 2005. Elles relevaient alors de techniques mécaniques de base, voire rudimentaire, et d’une première numérisation basique. « En 2005, il subsistait encore quelques endroits où les changements se faisaient encore de manière manuelle, explique Benoît Gilson. Le piteux état des bâtiments abritant certaines cabines était tel que les conditions de travail en devenaient indignes ». D’où la fierté du CEO d’Infrabel d’inaugurer, en compagnie du ministre fédéral de la mobilité Georges Gilkinet, la nouvelle salle de commandes de Bruxelles, la dernière des dix à moderniser.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
C’est une blague ? Près d’un milliard d’euros pour que 90% des trains soient en retard ??? Maintenant, ils ont trouvé une nouvelle excuse bidon : « en raison d’un problème lors du trajet précédent… ». Quelle bande d’amateurs ! Amateurs oui, mais à un milliard d’euros quand même…
Déjà, on parle d'un milliard d'euros pour la totalité du renouvellement (soit depuis 2005). Deux, il est surtout question ici d'améliorer la sécurité et les conditions de travail: il faut réaliser que les équipements précédents dataient souvent des années 50 et avaient de toute façon atteint un point d'usure tel que leur remplacement était de toute façon inévitable. Trois, on parle ici d'Infrabel (le gestionnaire du trafic), et pas de la SNCB (qui gère l'essentiel du matériel roulant); les raisons de retards sont multiples et ne sont pas uniquement le fait des postes de signalisation. Finalement, en ce qui concerne les "excuses bidon": elles ne sont pas bidon, mais résultent trop souvent d'un matériel insuffisant, d'un manque de personnel, d'un défaut d'entretien faute de moyens, etc.: en bref, d'un manque d'investissements suffisants. Faire marcher correctement un réseau de la taille de la Belgique, ce n'est pas gratuit!