Tour de San Juan: Remco Evenepoel pour tout l’or d’Argentine
Le champion du monde s’attaque à l’Alto Colorado (2.623 mètres), ce vendredi, avec la perspective d’y prendre le pouvoir face à un adversaire de taille qui possède plusieurs cartouches, l’équipe britannique Ineos emmenée par Egan Bernal.

Le Tour de San Juan, entre folklore local et décontraction lascive, se nourrit depuis plusieurs jours de schémas semblables dans la fournaise d’une météo caniculaire. Un sprint, à l’exception de l’anticipation, mardi, de Quinn Simmons sur l’autodrome d’Ell’Villicum, du rififi à chaque arrivée où le public, distrait, confond la course avec une piste de danse. Et une couverture télévisée catastrophique, sans doute la pire du calendrier : pas d’écarts, pas d’informations sur les échappés ou, cerise sur le gâteau mercredi soir, l’image fixe de la ligne d’arrivée, à défaut d’autre chose durant les dix derniers kilomètres.
Le tournant de la course
Dans ce décor finalement relaxant, le seul danger qui menace les coureurs, c’est la chute, provoquée tantôt par un spectateur, tantôt par un obstacle mal placé dans le final, tantôt par un chien qui suscita mercredi un vent de panique. Un vent qui souffle chaud, le plus souvent de côté, qui assèche les gosiers autant que les routes, lesquelles s’élèveront enfin sérieusement, ce vendredi, vers l’Alto Colorado, désignée comme l’étape-reine de la seule course de ce niveau en Amérique du Sud depuis la disparition du Tour de Colombie.

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