L’appui de la Belgique à la défense de l’Ukraine passe aussi par l’humanitaire et la traque des diamants russes
Le 10e paquet de sanctions européennes contre la Russie pourrait frapper le diamant, un gros business pour Anvers, certes en baisse. La Belgique y travaille avec la Commission européenne.

L’assistance belge à l’Ukraine n’est pas que militaire. Le Premier ministre et ses ministres de la Défense, de la Coopération et des Affaires étrangères ont complété le tableau, vendredi, avec l’aide humanitaire, l’aide à la reconstruction, le gel des avoirs russes dans le cadre des sanctions européennes. Autant de contributions à mettre en regard d’un appui militaire plutôt… modeste. La Belgique assure, par exemple, l’accueil de 64.000 réfugiés ukrainiens, indique le gouvernement. Soit, à peu près, le même nombre que la France, 18 fois plus vaste. L’aide civile belge à l’Ukraine s’élève désormais à 86 millions, dont 69 millions pour l’humanitaire.
Le Premier ministre belge signale également que des transactions russes pour 191 milliards d’euros ont été bloqués en Belgique, siège de plate-forme de paiements internationaux Swift, interdite à de nombreuses banques russes. Et le montant des avoirs russes « gelés » sur le territoire belge en vertu des sanctions de l’UE atteint 58 milliards.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire