«Psy, pute, curé»: Du lit au confessionnal, il manque un divan
Dans son essai publié chez Les Pérégrines, Antoine Guénin nous invite à penser le rapprochement entre trois pratiques qui semblent aux antipodes. Mais ces professions sont, en réalité, le réceptacle de ce que la société ne peut accueillir.


Qu’ont en commun les travailleuses du sexe*, les prêtres et les psychologues ? A priori, pas grand-chose. Lorsque les uns font l’objet de prestige social, variant selon les époques et les milieux, les autres sont de tout temps stigmatisées et pointées du doigt. En 2022, la Belgique est devenue le deuxième pays au monde (après la Nouvelle-Zélande) à décriminaliser le travail du sexe. Mais le stigma à l’encontre de ces travailleurs et travailleuses reste bien présent. « Il ne s’agit pas de diviniser les personnes prostituées après les avoir diabolisées pendant des siècles, voire des millénaires. Il s’agit tout simplement de les faire réintégrer la sphère humaine, acteurs de leurs choix », écrivait Norbert Campagna dans Prostitution et dignité (La Musardine).

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On devrait donc aussi décriminaliser le trafic de drogues, les tueurs à gage et le blanchiment d'argent sale. En fait même tous les crimes, car ils permettent manifestement de satisfaire les besoins de certains membres de notre société.