Il y a 90 ans, Hitler était appelé au pouvoir
Le 30 janvier 1933, Hitler devenait, en toute légalité, chancelier du Reich. En quelques années à peine, l’« homme providentiel » se muera en fossoyeur de l’Allemagne. Une leçon (plus que jamais) à méditer.
Il y a tout juste 90 ans, Adolf Hitler était nommé chancelier – l’équivalent de Premier ministre – par le président allemand Paul von Hindenburg. Au mois de novembre précédent, le parti national-socialiste avait remporté les élections législatives sur un programme radical de renouveau national fortement teinté d’antisémitisme, décrochant 196 sièges, contre 121 pour le parti social-démocrate et 100 pour le parti communiste.
C’est pour lutter contre le « péril » que ces deux dernières formations représentaient aux yeux d’une partie de la haute société allemande, et singulièrement des milieux financiers et industriels, que l’ancien président de la Reichbank, Hjalmar Schacht, fit le siège de von Hindenburg afin de le convaincre que seul Hitler était capable de détourner les masses du bolchevisme et d’éviter une révolution en Allemagne. Le vieux maréchal (85 ans) accepta l’idée, alors que la mathématique électorale ne l’y obligeait pas.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir37 Commentaires
L’histoire ne repasse pas les plats parait ‘il. Bien au contraire, elle les repasse ad nauseam et aussi indigestes voire empoisonnés soient ‘ils, les lourdauds qui se pressent à table pour y regoûter sont nombreux. Nombreux aussi les apprentis sorciers qui ont crû mettre une marionnette au pouvoir alors qu’ils créaient un Frankenstein qui leur a vite échappé. Eltsine et ses oligarques ne sont ni les 1ers, ni les derniers. L’homme ne descend pas du singe, mais plutôt du mouton. Et en termes de mémoire, il est un proche cousin du poisson rouge. Et dire que l’espèce humaine est censée être la plus évoluée et intelligente… Quant à l’arrivée ‘démocratique’ d’Hitler au pouvoir, c’est oublier que les SA semaient la terreur dans les rues depuis un moment.
Quelles leçons retenir en effet de cette accession au pouvoir d'une dictature qui s'était insérée sournoisement, mais légalement, dans un régime démocratique affaibli et ce alors qu'elle avait contre elle une très large majorité de citoyens franchement hostiles. C'était il y a désormais 90 ans mais qu'en est il aujourd'hui ? Que dire d'un régime qui pratique avec autant de ferveur dictatoriale l'interdiction de mouvements d'opposition et l'envoi de leurs leaders dans des camps, la suppression de la presse indépendante , la mise sous tutelle du parlement , la suppression de l'Etat de droit et la suppression d'une justice indépendante, la propagande mensongère, les assassinats politiques, les attentats fomentés pour justifier des actes de répression, une volonté impérialiste de conquêtes territoriales, et pour couronner le tout les menaces et le chantage sur le plan international ? Toute ressemblance avec un régime actuel ne serait nullement fortuite... Conclusion: près de 78 ans après l'effondrement du nazisme, au prix de dizaines de millions de morts,rien n'a vraiment changé et tout est encore possible, même le pire.
À quel degré d'impuissance se sentent réduits ceux à qui il ne reste que l'insulte, la grossièreté, la dérision ?
Raspe Eric, en plus d'être intolérant, vous ne savez pas lire. En vertu de quels arguments m'accusez vous d'être menaçant au point de mériter d'aller derrière les barreaux ? Pourquoi pas aussi en camp de concentration ?
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