La Wallonie s’essaie aux «tiers-lieux»
Répandus en France, les tiers-lieux sont des espaces visant à suppléer la disparition des services aux habitants dans les villages. En Wallonie, 23 initiatives viennent de recevoir une aide.

Tiers-lieu ? Ce concept a été forgé par le sociologue américain Ray Oldenburg. Il voulait par-là désigner un troisième lieu, entre le domicile et le travail. Pour lui, cela regroupe tous les espaces, où des rencontres peuvent se faire de manière informelle : du café au bureau de poste.
La France a modifié ce concept et l’a institutionnalisé sous la forme de maisons ou de bâtiments ouverts à tout public et rassemblant une série d’activités. Objectif : redonner du dynamisme dans les campagnes. L’Hexagone souffre en effet d’une grave désertification rurale. Selon la fédération « France tiers-lieux », il existe aujourd’hui 3.500 tiers-lieux à travers le pays. Ils servent principalement d’espaces de coworking (dans 75 % de cas), ainsi que d’ateliers de fabrication numérique ou fablabs (30 % des cas).

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