Algérie: «On veut se débarrasser du dernier témoin de la répression»
La Ligue algérienne des droits de l’homme a subi les foudres du pouvoir et devra fermer ses portes. Son vice-président exilé en Belgique, Saïd Salhi, s’en indigne.

Imperturbablement, la machine de la répression en Algérie se dresse de nouveau contre les défenseurs de la liberté de la presse et des droits humains. Trois semaines après la mise sous scellés des locaux de Radio M, un des derniers pré-carré de la libre expression dans ce pays, c’est au tour de la Ligue algérienne des droits de l’homme (LADDH) de subir les foudres du pouvoir en place. Les autorités ont décidé de la dissoudre dans l’opacité la plus totale. La tiédeur des réactions que cela a suscitées illustre bien le climat de peur qui paralyse la classe politique.
Son vice-président, Saïd Salhi, exilé en Belgique, explique pour Le Soir les relents de cet énième coup de boutoir porté aux libertés publiques en Algérie.

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