Mort du policier Thomas Monjoie: «Il ne faut pas changer la loi, mais améliorer les consignes données aux magistrats»
Yassine Mahi, l’homme qui a tué un policier et blessé un autre le jeudi 10 novembre dernier à Schaerbeek, était connu des autorités judiciaires et faisait l’objet d’un suivi. Les commissions Justice et Intérieur se sont réunies ce mardi pour comprendre comment le drame n’a pu être évité.

Le matin des faits, Yassine Mahi, 32 ans, s’était rendu au commissariat, à Evere ; il avait déclaré qu’il haïssait la police, qu’il « ne voulait pas faire ça », et il demandait de l’aide. Les policiers n’avaient pas trouvé d’arme sur lui, et ils avaient contacté le magistrat de garde pour recevoir ses consignes sur les suites à donner.
Le trentenaire était connu pour des faits de violence, qui lui ont valu une incarcération au printemps 2013. Il est passé par plusieurs prisons, dans lesquelles il s’est, à l’instar d’autres membres de sa famille, radicalisé. En 2015, il a été placé sur la liste de la Cellule extrémisme, et enfermé en « Deradex », sous régime strict, durant sa détention, à l’occasion de laquelle il a agressé un gardien de prison.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
"...améliorer les consignes données aux magistrats". Pourquoi..., cela signifierait-il que les magistrats ne seraient pas compétents pour juger de la gravité des faits? On en viendrait ainsi à la phrase "ce n'est pas moi c'est l'autre" et ainsi se disculper de tout.
Ah, les tours d'ivoires !