La sociologue Emma Dabiri: «La coiffure constitue un bon indicateur du climat politique»
L’universitaire irlandaise, autrice d’un best-seller sur les cheveux, affirme que le retour au cheveu afro cristallise une récente victoire retentissante contre le racisme ambiant.
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Emma Dabiri arrive avec un sourire qui vous apaise et fait d’un trait oublier ses minutes de retard. Sa beauté est stupéfiante ; elle en est consciente. Cependant, comme elle l’a elle-même raconté, sa grâce n’a pas suffi à ce que cette petite fille noire, issue d’un couple mixte, trouve, dans le Dublin qui l’a vue naître et grandir, la sécurité et les réponses à ses craintes et ses doutes.
De peau claire, elle a toutefois hérité d’un cheveu afro. Et à l’instar de beaucoup de femmes noires, elle n’a jamais vraiment su comment l’arranger. Du moins jusqu’à ce qu’elle décide que sa chevelure était magnifique, et que l’histoire de la coiffure africaine incarnait également celle d’une libération et d’une conquête.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Et donc étant donné que les micro agressions ne sont pas le point de focus de la lutte, on propose une photo de l’autrice avec ses cheveux lissés ?????! Je ne sais pas si c’est El pais ou le Soir… mais jolie illustration d’un manque de respect.
Par rapport au titre, c'est sans doute pour cela que je suis chauve. Les politiques m'ont complètement tondu avec leurs impôts et taxes...
La "race" noire. Bizarre, je croyais que la notion de race n'était pas scientifiquement (biologiquement) pertinente.