Les victimes de violences pourront bientôt être informées de la libération d’un suspect
Le texte, issu de l’opposition, a reçu un feu vert unanime en commission Justice de la Chambre mercredi et doit maintenant être adopté par la Chambre en séance plénière.

Les victimes de violences physiques et psychologiques devront bientôt obligatoirement être informées de la libération d’un suspect, si elles le souhaitent. Une proposition de loi de la députée N-VA Sophie De Wit introduisant cette obligation a été approuvée à l’unanimité par la commission Justice de la Chambre mercredi.
Aujourd’hui, les victimes ne sont informées que d’un congé pénitentiaire ou d’une libération définitive d’un auteur, c’est-à-dire d’une personne qui a déjà été condamnée. Mais ce n’est pas encore le cas pour les suspects. Cela signifie qu’un suspect peut être libéré de sa détention provisoire sans que la victime en soit informée.
Selon Sophie De Wit, cette distinction ne devrait pas exister. « Si vous avez été victime de menaces et de violences, vous voulez quand même savoir quand le suspect de ces actes sera libéré. C’est très important pour la tranquillité d’esprit et la sécurité des victimes », a-t-elle déclaré.
Précisons que cette disposition sera limitée aux infractions impliquant une agression ou une menace pour l’intégrité physique et/ou psychologique. Il s’agit donc « d’infractions graves qui ont un impact énorme sur la victime », a déclaré la députée N-VA. « Dans ce cas, pour nous, le droit à l’information prime sur le risque de préjudice pour l’accusé. »
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