Améliorer les conditions des travailleurs des plateformes: l’Europe patine
Le Parlement devrait voter jeudi une présomption de salariat réfragable pour les millions d’individus concernés dans l’Union. Mais les Etats membres sont toujours divisés sur la question : le projet de directive pourrait se perdre dans l’agenda.


Ils seront, d’après les projections, 43 millions en 2025. Livreurs, chauffeurs mais aussi traducteurs, plombiers, professeurs… Leur point commun ? Ils travaillent via une ou plusieurs des 500 plateformes numériques actives dans l’Union européenne. Des entreprises « digitales » qui généralement estiment n’être que simples intermédiaires entre prestataires et clients finaux et non employeurs. En raison de la forte croissance de cette nouvelle classe de travailleurs, de l’insécurité juridique autour de leur statut (indépendant ou salarié) – des dizaines de juridictions ont été saisies sur la question et plus de cent décisions judiciaires rendues –, des risques liés à l’exercice de jobs parfois précaires et souvent dépourvus de protection sociale, l’Europe a lancé, fin 2021, un vaste et complexe chantier destiné à améliorer leurs conditions de travail.
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